Vers-Pont-du-Gard, et l ‘illustre Pont romain


Première parution, le 29/03/2021
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LE PONT DU GARD n’est qu’une toute petite partie de l’aqueduc (aqua, l’eau et duco, conduire) qui acheminait l’eau de la source d’Uzès à Nîmes. C’est pourquoi on retrouve sur tout son tracé des  tronçons de l’aqueduc romain, notamment à Vers, aux lieux-dits Pont-Rou et Font Menestrière (IMH).

Cette conduite était longue de 50 km et le procédé était ingénieux : les romains ont accompli l’exploit de maintenir une pente constante de 34 cm par km malgré le relief naturel au moyen de ponts (Pont du Gard) et de souterrains.

L’aqueduc apportait ses eaux au Castellum – ou château d’eau de Nîmes – dont le débit a été évalué à 125 000 m3 par jour.

Pour construire ce formidable édifice, les romains ( en 19 av.J.-C., Agrippa, gendre d’Auguste ) ont choisi la carrière de l’Estel, une carrière de calcaire (IMH) située à 600 m. en aval du monument. Ils taillèrent et acheminèrent, avec une technique très précise que les archéologues ont analysé sur le site même de la carrière, d’énormes blocs de pierre : certains atteignent jusqu’à 6 tonnes.

Ils ont volontairement donné une forme légèrement courbe au monument pour assurer la résistance du Pont à la pression du courant.

Hauteur : 48,77 m. au dessus des basses eaux du Gardon. Premier niveau : 6 arches, 142 m. de long, 6 m. de large et 22 m. de haut. Deuxième niveau : 11 arches, 245 m. de long, 4 m. de large et 20 m. de haut. Troisième niveau : 35 arches, 275 m. de long, 3 m. de large et 7 m. de haut.

Le pont du Gard est inscrit au « Patrimoine mondial » de l’UNESCO.

Un label inscrit dans la loi et attribué par l’Etat Ce label appartient à l’État, qui l’a déposé à l’Institut national de la propriété industrielle en 2003. Il est géré par le Ministère en charge de l’Écologie. Il est inscrit au code de l’environnement Art. L 341-15-1 depuis la loi du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement : « Le label Grand Site de France peut être attribué par le ministre chargé des sites à un site classé de grande notoriété et de forte fréquentation. L’attribution du label est subordonnée à la mise en œuvre d’un projet de préservation, de gestion et de mise en valeur du site, répondant aux principes du développement durable. Le périmètre du territoire concerné par le label peut comprendre d’autres communes que celles incluant le site classé, dès lors qu’elles participent au projet. Ce label est attribué, à sa demande, à une collectivité territoriale, un établissement public, un syndicat mixte ou un organisme de gestion regroupant notamment les collectivités territoriales concernées. La décision d’attribution fixe la durée du label. » Ce label est un label sélectif et exigeant. Il est attribué pour une durée de 6 ans, après avis de la Commission supérieure des sites, perspectives et paysages, et du Réseau des Grands Sites de France. Il est la reconnaissance d’une gestion conforme aux principes du développement durable, conciliant préservation du paysage et de « l’esprit des lieux », qualité de l’accueil du public, participation des habitants et des partenaires à la vie du Grand Site. Il peut être retiré à tout moment en cas de manquement aux engagements de protection, de mise en valeur, de développement économique local et de respect du visiteur. Le Réseau des Grands Sites de France rassemble des Grands Sites qui ont déjà obtenu le label et d’autres qui œuvrent pour l’obtenir un jour.

Le Pont du Gard, inscrit sur la Liste du patrimoine mondial par l’UNESCO depuis 1985, est le monument antique le plus visité de France. Labellisé Grand Site de France avec un périmètre de 165 hectares, c’est un espace naturel sensible composé de paysages méditerranéens intimement liés au Pont. Au cœur d’un univers minéral unique aux portes des gorges du Gardon, le site présente des ambiances caractéristiques, différentes pour chaque rive du Gardon (garrigue, falaises et grottes, forêts de chênes verts, parcelles agricoles).

Le Grand Site propose une offre de découverte très diversifiée avec notamment un musée de 2500 m² sur l’Histoire du Pont du Gard, un espace de découvertes – Ludo – avec de nombreux jeux et devinettes sur la civilisation romaine, l’eau, l’environnement et l’archéologie. Il dispose également d’un parcours de plein air – Mémoires de Garrigue – une promenade en garrigue rythmée par de nombreuses découvertes pour comprendre comment ce paysage typiquement méditerranéen a été façonné par les hommes au fil du temps.

Baignades Baignades : Gardon d’Alès et du Galeizon et LE GARDON

VERS-PONT-DU-GARD. Présence humaine très anciennes : vestiges préhistoriques et antiques. Aven-grotte de la Balauzière (MH) vestiges  paléolithiques et néolithiques.

Hypogée de Pié-Méjean : mobilier du néolithique à l’âge du Bronze. Dans l’Antiquité, toute cavité souterraine (carrière, crypte, temple), et en particulier tombeau souterrain. L’hypogée est un mode de sépulture utilisé surtout le long du littoral de la Méditerranée orientale.

Ceux de FOISSAC ont été creusés dans la craie il y a environ 4000 ans. ( les hypogées de la Vallée des Rois, à Thèbes, comptent parmi les plus remarquables). Nécropole gallo-romaine. Villa gallo-romaine sur l’emplacement du château de Saint-Privat.

Château de Saint-Privat 13ème (IMH) . Lavoir et abords (SI) : construits au XIXème siècle. Leur intérieur est constitué de deux bassins communicants. Tour de l’Horloge, tour carrée de l’ancienne enceinte.

Église romane 12ème. Ancienne chapelle Saint-Pierre-lès-Liens, de style roman primitif (MH).

Un chemin de randonnée vous permettra de découvrir la garrigue environnante et les vieilles pierres !

Les carrières de pierre calcaire grossière (molasse coquillière) de couleur beige dorée exploitées depuis l’Antiquité et dont les produits constituent la majeure partie des matériaux de l’aqueduc du Pont du Gard, d’où leur nom traditionnel de pierre du Pont du Gard. Alternance de périodes d’activité importante et de ralentissements et même d’arrêt. Au milieu du 19e siècle, les carrières appartiennent aux communes de Vers et de Castillon qui les afferment aux exploitants. Ralentissement au début du 20e siècle et reprise importante avec mécanisation de l’extraction et de la taille depuis 1960 environ. Actuellement, le gisement est exploité par 5 entreprises sur la commune de Vers-Pont-du-Gard (La Romaine, Ferrua Pierre Industrie, la Pierre du Pont du Gard Authentique, Société de Carrières de Vers et Société des Carrières de Castillon) et 4 sur celle de Castillon-du-Gard (Carrières de Provence, Société Nouvelle d’Exploitation et de Taillerie (S.N.E.T.) , Société Méridionale d’Exploitation de Carrières et Gabrielle Thomann).
1853 : 10 ouvriers à Vers, 23 à Castillon

TERRE DE VIGNOBLES :

20 communes du Gard produisent des vins d’appellation  » CÔTES DU RHÔNE », classé en A.O.C : On trouve essentiellement 5 types de sols dans les Côtes du Rhône. Les sols à galets aux terres argileuses, les sols caillouteux “argilo-calcaires” et les sols d’épandages caillouteux (sur les pentes des reliefs) offrent à la vigne une alimentation en eau régulière et la restitution, durant la nuit, de la chaleur emmagasinée le jour par les cailloux. Ils sont particulièrement propices à l’élaboration de vins de garde. Les sols loessiques et les sols sablonneux offrent une alimentation hydrique plus contrastée. Ils conviennent mieux à l’élaboration des vins blancs et rosés ainsi qu’aux vins rouges plus légers.

COMPS DOMAZAN ESTEZARGUES FOURNES LIRAC MONTFAUCON MONTFRIN PUJAUT REMOULINS ROCHEFORT DU GARD ROQUEMAURE ST GENIES DE COMOLAS ST HILAIRE D’OZILHAN ST LAURENT DES ARBRES SAUVETERRE SAZE TAVEL THEZIERS VERS PONT DU GARD VILLENEUVE LES AVIGNON

ZNIEFFZone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff) GORGES DU GARDON : 5320 Ha Les gorges du Gardon sont classées à l’inventaire des sites (arrêté du 19/04/1982).

Elles font également l’objet d’un arrêté de biotope depuis le 14/04/90 pour l’Aigle de Bonelli et le Vautour percnoptère. À l’exception de quelques rares mas, les gorges du Gardon sont inhabitées. Les cultures sont localisées dans le fond des vallées, sur les sols caillouteux de Dions et limoneux de la région de Poulx-Lédenon.

Des gravières sont exploitées (Collias…) dans le lit du Gardon. La fréquentation touristique des gorges est l’un des traits capitaux de l’emprise humaine, notamment en été : randonnée, escalade, spéléologie, chasse, pêche.

En aval de Dions, le Gardon traverse une formation de calcaires compacts qui forment un plateau rocheux, entaillé de vallées et de dépressions où l’érosion a modelé un relief karstique particulièrement remarquable. Dans ces calcaires durs, le Gardon a taillé un véritable canyon très sinueux.

Les versants sont constitués de gradins structuraux vigoureux et de parois verticales (>50 m) creusées de nombreuses baumes et grottes dont la base est souvent marquée par des éboulis.

Durant tout l’été, et exceptionnellement en hiver, le Gardon devient totalement souterrain depuis l’amont du pont de Dions,jusqu’en aval du Pont-St-Nicolas. Les sols, le climat capricieux, venteux et très nuancé du canyon et les actions anthropiques, ont permis l’installation de formations végétales diversifiées où l’on distingue : les milieux aquatiques et hygrophiles : ripisylve – les falaises où s’accroche une végétation maigre avec quelques touffes de Genévrier de Phénicie – les éboulis occupés par des érables de montpellier et des arbres de Judée – la forêt de Chêne vert, difficilement pénétrable. La délimitation de la zone est basée sur des critères liés à la géomorphologique et à la végétation.

La limite englobe l’ensemble des gorges profondes et de leurs versants escarpés qui contrastent fortement avec les garrigues environnantes : – à l’est, la limite s’arrête au Pont-du-Gard, à proximité de Remoulins – à l’ouest, elle passe à l’ouest de Dions, à l’entrée des gorges – au sud, elle correspond à la limite de la ZNIEFF des garrigues de Nîmes et évite au sud-est une zone cultivée et aménagée (circuit automobile…) – au nord, le tracé longe des cultures et évite des villages (Collias, Sanilhac, …).

Richesse patrimoniale :

1 – Floristique :

L’inventaire floristique de ces gorges, révèle quelques espèces rares dans la région : Cyclamen balearicum et Doronicum plantagineum : seulement 5 stations sont répertoriées dans le département – Tulipa sylvestris, Colchicum neapolitanum et Barlia robertiana : 3 espèces protégées ; la dernière est commune dans le département – Narcissus dubius : plus de 4 stations répertoriées dans le département – Hesperis laciniata : 7 stations répertoriées dans le département.

<b/>Cyclamen balearicumTulipa sylvestrisHibou grand-duc
Hesperis laciniataCircaète Jean-le-Blanc

2 – Faunistique :

Les escarpements rocheux ainsi que la ripisylve abritent une avifaune remarquable et comportant de nombreuses espèces rares, protégées en France et dans la Communauté Européenne et inscrites sur le livre rouge des espèces menacées de France : le Vautour percnoptère – l’Aigle de Bonelli – le Hibou grand-duc – le Circaète Jean-le-Blanc

Vautour percnoptèreAigle de BonelliHibou grand-duc

– le Martin pêcheur – l’Hirondelle de rivage : seule colonie du Gard – le Martinet alpin – le Hibou petit-duc – la Chouette chevèche – l’Epervier d’Europe – le Petit Gravelot

Les chiroptères comptent plusieurs colonies qui comportent des espèces menacées : – Vespertilion de capaccini – Rhinolophe euryale – Molosse de Cestoni – Verspertilion de Daubenton – Vespertilion à oreilles échancrées – Grand rhinolophe fer à cheval – Petit rhinolophe fer à cheval – Minioptère de Schreibers.  Le Gardon abrite, par ailleurs, plus de 26 espèces de poissons dont : le Barbeau méridional : caractéristique des cours d’eau méditerranéens à écoulement temporaire – la Lamproie : migrateur – l’Alose du Rhône : migrateur. Outre la présence d’espèces animales et végétales rares, cet espace offre : un intérêt paysager : le canyon constitue un paysage remarquable composé de multiples éléments : des formations dolomitiques, des grottes, une rivière aux eaux pures, et des versants boisés. Sa présence accroît la diversité du paysage de la garrigue de Nîmes.

– un intérêt écologique : le milieu escarpé de ces gorges est d’une manière générale une zone d’accueil et de refuge pour une faune et une flore spécifiques des substrats dolomitiques méditerranéen ; bon nombre d’oiseaux y trouvent la tranquillité et des sites de nidification dans les cavités rocheuses. Les bords de la rivière sont particulièrement propices au développement d’espèces aimant les milieux frais et humides. Les formations arborescentes qui bordent le cours d’eau constituent en région méditerranéenne, les reliques d’une végétation des régions tempérées.  La ripisylve du Gardon comporte par ailleurs des arbres de belle taille.

Bibliographie – Source ANONYME – Etude préalable au classement du site des gorges du Gardon (département du Gard). Rapport général, 60 p. + annexes. BOUSQUET G. – C.O.GARD- Communications orales. CONSERVATOIRE BOTANIQUE DE PORQUEROLLES – Inventaire des espèces rares et menacées du Languedoc-Roussillon CORRE J.J. – Espèces rares et menacées du Gard – Conservatoire Botanique de Porquerolles. DABONNEVILLE F. – Botaniste- Communication orale. JEANTET R. – Muséum d’Histoire Naturelle de Nîmes- Communication orale. WIENIN M. – Société de Protection de la Nature., section d’Alès- Communication orale. Maîtrise d’ouvrage : Ministère de l’Environnement Maîtrise d’ouvrage déléguée nationale : Secrétariat de la Faune et de la Flore du Muséum National d’Histoire Naturelle Maîtrise d’ouvrage déléguée régionale : Direction Régionale de l’Environnement Languedoc-Roussillon (DIREN) Maîtrise d’oeuvre : Institut des Aménagements Régionaux et de l’Environnement (IARE montpellier)

ZNIEFFZone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff) RIPISYLVE DU GARDON À ST PRIVAT : Cette zone est classée à l’inventaire des sites nationaux (décret du 19/04/1982). La présence de belles gorges, de sites relativement préservés et surtout du Pont-du-Gard, rend la vallée particulièrement attractive d’un point de vue touristique. Quelques chemins pénètrent dans le périmètre. Une route mène à un parking proche du Pont-du-Gard sur la rive gauche du Gardon. Entre collias et le Pont du Gard, près du château de Saint-Privat, le Gardon s’écoule lentement et forme un méandre très large. Ce coude ralentit le cours d’eau et permet le dépôt de limons, de sables et de graviers qui forment de belles grèves.  La rivière est bordée par une végétation riveraine exubérante aimant les milieux frais et humides, les frênes , peupliers noirs , saules … Cette végétation luxuriante est accompagnée de taillis de chênes verts , et de prairies dont la présence rehausse la richesse et la diversité du paysage. En aval du site, le Gardon taille son lit au sein de gorges calcaires profondes de 80 à 100 mètres. La délimitation du site est claire. La limite retenue englobe la ripisylve, les prairies naturelles et les boisements dans la vallée du Gardon. Elle évite les zones artificialisées (cultures et habitats en amont de la rivière, château de Saint-Privat entouré de cultures,…) et coïncide avec un chemin près du Pont-du-Gard (monument romain représentant la limite aval de la zone). Richesse patrimoniale : Cette section du Gardon abrite la seule colonie gardoise d’Hirondelle de rivage , espèce protégée sur le plan national. On note également la présence du Martinet alpin sur le Pont-du-Gard, du Gros Bec , et du Petit Gravelot sur les grèves, espèces toutes protégées sur le plan national, peu communes dans la région. Outre la présence d’oiseaux peu courants et protégés, cette zone possède un intérêt écologique. Les formations arborescentes qui bordent la rivière contrastent avec la végétation xérophile habituelle de la région méditerranéenne. Cette forêt-galerie, composée d’espèces originaires des régions tempérées, constitue une enclave biogéographique d’un grand intérêt écologique. Les ripisylves sont en effet des zones d’accueil et de refuge pour de nombreuses espèces animales et végétales parfois rares qui recherchent la fraîcheur et l’humidité ainsi que des lieux de repos pour les oiseaux migrateurs. Par ailleurs, représentant l’interface entre la rivière et les milieux riverains, les ripisylves.forment une « zone tampon » qui protége le cours d’eau des milieux plus artificialisés ainsi qu’une « coupure verte » au sein de la plaine viticole. Elles interviennent aussi dans la stabilisation et la fixation des berges, limitant l’érosion particulièrement lors des crues. Bibliographie – Source BOUSQUET G., ANOTTA J.P. – C.O.GARD – Communications orales. DABONNEVILLE F. – Botaniste – Communication orale. Maîtrise d’ouvrage : Ministère de l’Environnement Maîtrise d’ouvrage déléguée nationale : Secrétariat de la Faune et de la Flore du Muséum National d’Histoire Naturelle Maîtrise d’ouvrage déléguée régionale : Direction Régionale de l’Environnement Languedoc-Roussillon (DIREN) Maîtrise d’oeuvre : Institut des Aménagements Régionaux et de l’Environnement (IARE montpellier)

 

COMMUNES CONCERNÉES PAR CES UNITÉS DE PAYSAGE :

Cabrières Caveirac Clarensac Collias Dions Gajan La Calmette La Rouvière Lédenon Marguerittes Nîmes Parignargues Poulx Remoulins St-Bonnet-du-Gard St-Côme-et-Maruéjols Ste-Anastasie Sanilhac-Sagriès

Argilliers Argilliers Blauzac Castillon-du-Gard Collias Ste-Anastasie St-Maximin Sanilhac-Sagriès Uzès

Castillon-du-Gard Estézargues Fournès Remoulins St-Bonnet-du-Gard St-Sanilhac-Sagriès Uzès

Aigaliers Argilliers Belvezet Bouquet Castillon-du-Gard Cavillargues Connaux Domazan Estézargues Flaux Fontarèches Fournès Gaujac La Bastide-d’Engras La Bruguière La Capelle-et-Masmolène Le Pin Lirac Montaren-et-Saint-Mediers Pougnadoresse Pouzilhac Rochefort-du-Gard St-Hilaire-d’Ozilhan St-Hippolyte-de-Montaigu St-Laurent-des-Arbres St-Laurent-la-Vernède St-Marcel-de-Careiret St-Maximin St-Paul-les-Fonts St-Pons-la-Calm St-Quentin-la-Poterie St-Siffret St-Victor-des-Oules St-Victor-la-Coste Serviers-et-Labaume Seynes Tavel Uzès Vallabrix Vallérargues Valliguière

1566 habitants

Mairie" MAIRIE : 8 rue du grand du bourg 30210 VERS PONT DU GARD – Tél : 04 66 22 80 55

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Vers

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Vers 43.967088, 4.524050

http://www.vers-pont-du-gard.fr/

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