Anduze, porte d’entrée des Cévennes


ANDUZE. Dans le Gard. Les Cévennes Première parution, le 29/12/2020
Voir les évènements passés de cette année

Ajoutez cet article dans vos favoris. Raccourci clavier touches clavier ordinateurs « Ctrl » + « D »

Les mots-clés pour vous aider...

ANDUZE. Surnommée la « Genève des Cévennes » car elle a, depuis le début de la Réforme, été acquise à la foi protestante.

La seigneurie d’Anduze qui fut établie au début du Xe siècle était l’une des plus anciennes et des plus puissantes du Languedoc.

Elle était alliée aux comtes de Toulouse et a participé à la croisade contre les Albigeois, en 1266, elle fut rattachée à la couronne de France.

Le rocher St-Julien faisait partie des chaînes cévenoles de signalisation par le feu : celle des seigneurs d’Anduze-Sauve jusqu’en 1243 ( Chaîne Sommières – Anduze – St-Laurent-de-Trèves, en Lozère).

La chaîne proprement dite comprend la tour royale de Sommières, les tours de Villevieille (100m) , de Sardan (100m, 5×5) de Thoiras ( cette tour-relais fut détruite à l’explosif à la révolution) et les tours de Sandeyran (191m) à Tornac, tour de Peyre du château de Beauvoir à Soudorgues, une petite tour sur la crête de St-Roman, les hauteurs du château Roquehaulte ( aujourd’hui ruiné) à Bragassargues, les hauteurs du château des Gardies, dont les signaux pouvaient se voir depuis le rocher St-Julien d’Anduze, siège du château primitif et les hauteurs du château de Montsauve ( le château était situé sur le sommet dominant le confluent des gardons de St-Jean-du- Gard et de Mialet.

À VOIR, À FAIRE…


Anduze était le berceau de la  sériciculture française qui y apparut dès la fin du XIIIe siècle. Nombreuses anciennes filatures.

Réputée pour ses poteries. Depuis le XVIIe siècle, la Ville est incontestablement la
capitale cévenole de la poterie, le célèbre Vase d’Anduze est connu dans le monde entier. D’inspiration florentine, ce vase en terre cuite de grande dimension, à guirlandes et macarons, agrémentait (avec orangers ou citronniers) les riches demeures du midi. Après avoir acquis ses lettres de noblesse dans l’orangeraie royale à Versailles, sa renommée s’est étendue en Europe et vers l’Amérique. La légende raconte que c’est un maître potier anduzien qui en 1610, réalisa le premier Vase en s’inspirant de poteries de type Médicis vues à la foire de Beaucaire.

À l’origine, les familles de maîtres potiers signaient avec leurs écussons familiaux : Gautier, Bourguet, Castanet,
Clauzel, Boisset… Le Vase d’Anduze orne désormais de nombreux édifi ces et hôtels prestigieux. Depuis des
siècles la terre nécessaire à l’élaboration des poteries, des jarres à huile puis des vases, était extraite  essentiellement sur Anduze et sur Tornac. Aujourd’hui, si l’extraction de terre locale est plus rare, les potiers d’ici ont su innover dans les formes et les couleurs des poteries tout en respectant la tradition et l’authenticité du célèbre Vase.

Tour de l’Horloge  : la tour aurait été construite en 1320. A cette époque, Anduze était le chef-lieu d’une viguerie royale. La tour ronde flanquait l’angle sud-est d’une vaste enceinte fortifiée qui se raccordait aux fortifications du château, construit au 12e siècle. Cette tour en bordure du Gardon était d’une grande importance aussi bien pour la défense que pour le guet. C’est pourquoi elle fut entretenue et adaptée aux armes nouvelles. Du chemin de ronde du 14e siècle subsistent quelques corbeaux.

Cet étage a été surélevé. Le clocheton date du 18e siècle. Classée à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques en 1978, la tour de l’Horloge est l’un des derniers vestiges visibles des remparts de la ville. D’origine, la tour se nommait « la tour Ronde » et servait de tour de guet et de moyen de défense du village. L’installation d’une horloge en 1569 lui donna le titre de « tour de l’Horloge ». C’est grâce à sa nouvelle fonction  de donner l’heure) que celle-ci fut épargnée lors des destructions des remparts ordonnées par Richelieu en 1629. Elle fut remaniée aux XVIe et XVIIe siècles et la cloche fut apposée en 1701.

La fontaine Notre Dame XVIIIe siècle • Place Notre Dame
Cette fontaine date de 1715, et doit son nom à une ancienne chapelle disparue aujourd’hui. C’est l’une des plus
belles fontaines d’Anduze, et son eau y était fort réputée.

La fontaine Pagode XVIIe siècle • Place couverte
De style oriental, elle est datée de 1649 et fut construite d’après les dessins et les deniers d’un négociant anduzien qui était allé chercher des graines de vers à soie en Orient. Ses tuiles les plus anciennes, qui conservent les noms des consuls de l’époque (et spécialement faites pour la circonstance), proviennent de la fabrication locale. Classée
Monument Historique depuis 1914, la fontaine a été rénovée entièrement il y a quelques années.

La place couverte XVe siècle.
Construite en 1457, la halle couverte occupe presque toute la place. Elle fut d’abord une “orgerie”, c’est à dire
une halle aux grains, offerte par le comte de Beaufort. C’était alors un centre d’échange des grains et céréales,
puis de châtaignes. Elle est aujourd’hui le centre du marché traditionnel

Grand Temple 1er 1/4 19e siècle (MH). De style néo-classique, est l’un des plus grands de France.

C’est par Anduze, lieu de passage entre les Cévennes et la plaine, que passaient de nombreux missionnaires venus distribuer les écrits de la Réforme. Dès 1540, la population est en lutte contre son clergé. En 1545, les barons d’Anduze se convertissent au protestantisme. À cette époque, la presque totalité de la population est devenue protestante. L’église de la réforme est créée en 1560. En 1567, les premiers cultes ont lieu dans la maison consulaire, rue Notarié. En 1590, ce local est agrandi. En 1602, construction du premier temple sur l’emplacement de l’église. En 1686, ce temple est détruit sur ordre du roi. Au début du 19e siècle, un nouveau temple est en construction sur l’emplacement des casernes bâties en 1740. Il s’écroule en 1812.

Le temple actuel, situé sur le même emplacement que le précédent, a été construit de 1818 à 1823. Le clocher date de 1883. Ce temple est l’un des plus importants du département et occupe une place très importante dans l’histoire du protestantisme dans le Midi de la France. Le temple s’ouvre sur la place principale. Sa façade, aveugle, est rythmée de pilastres et précédée d’un porche constitué par une colonnade surmontée d’un fronton triangulaire. Son plan est rectangulaire. La nef est couverte par trois voûtes dont les arêtes retombent sur six gros piliers carrés. Les bas-côtés sont surmontés de tribunes largement ouvertes sur la nef. Grulet (ingénieur militaire)

LES FALAISES D’ANDUZE :

Site de vires d’escarpements calcaires, situé au pied des Cévennes en majorité siliceuse avec une riche flore rupestre dont une endémique (Centaurea maculosa subsp. albida) et des milieux rocheux d’éboulis.

Les plateaux de sommet sont occupés par des pelouses méditerranéennes riches en annuelles et de garrigues à chênes verts.

À visiter : la bambouseraie ( dans le hameau de Prafrance Générargues ) et à faire : le trajet jusqu’à  St-Jean-du-Gard avec le petit train à vapeur : Ouvert tous les jours du 1 avril au 2 novembre et le week-end de Pâques Tél. 04 66 60 59 01

Randonnées CIRCUIT DE RANDONNÉE PÉDESTRE « SAINT JULIEN » : 2,5 km – CIRCUIT DE RANDONNÉE PÉDESTRE « PEYREMALE » : 5,5 km – CIRCUIT DE RANDONNÉE PÉDESTRE « LE CAPELAN » : 14 km

GR 67 125 km dans le département du Gard, et la Lozère autour de St Jean Du Gard, Anduze, St André de Valborgne : Distance : 65 Km dans le Gard • Distance : 61 Km dans la Lozére • Altitude maximum : 1 170 m • Altitude minimum : 130 mLe circuit du GR 67, Tour en Pays Cévenol, est une boucle de 121 km réalisable en 6 ou 7 jours qui mène le randonneur d’Anduze (135 m) à Aire de Côte (1085 m), au pied de l’Aigoual, en empruntant surtout les crêtes qui dominent les vallées de Gardons. Ce magnifique parcours aérien suit d’abord la draille de la Margeride, extraordinaire reste de la transhumance des moutons, qui passe aux cols de l’Asclié et du Pas. Après Aire de Côte(gîte du PN des Cévennes) et Barre-des-Cévennes, le retour s’effectue soit par la draille du Languedoc (Les Ayres) par Pontde-Burgen (variante). cette variante permet deux étapes plus équilibrées, l’itinéraire par Les Ayres impose des étapes de 7h3O et 8h45. L’étape de Colognac à Aire de Côte est longue, bien que le sentier soit facile. Il est conseillé de la scinder avec une étape à Notre-Dame-de-LaRouvière (détour à partir du col de l’Asclié). Entre Mialet et Anduze, il y a deux raisons de s’arrêter : le Mas Soubeyran et son Musée du Désert (haut lieu du protestantisme) et la Bambouseraie de Prafrance

LES MARCHÉS   BROCANTES & VIDE-GRENIERS

JEUDI MATIN

MarchésANDUZE : Tout produit – Beaucaire : Tout produit & alimentaire – Beauvoisin : Tout produit – Comps : Tous produit – Bessèges : Tout produit – Estèzargues : Alimentaire – Fourques : Alimentaire – Pujaut : Tout produit – Saint-Chaptes : Tout produit – St-Gilles : Tout produit- St-Jean-de-Valeriscle : Alimentaire – Sauve : Tout produit – Thèziers : Alimentaire – Uchaud : Tout produit – Vergèze : Tout produit ET SAMEDI MATIN – Vézénobres : Alimentaire – Villeneuve-les-Avignon : Tout produit

 

DIMANCHE MATIN

MarchésAIMARGUES : Brocantes et antiquités, exposants pros-non pros – ALÈS : Marché aux puces, exposants pros-non pros – ANDUZE : Marché aux puces, vide-grenier, exposants pros-non pros – NÎMES : Marché aux puces, vide-grenier ( Champ de Foire – Marché – Gare – Route de Montpellier – Exposants non pros – Emplacement : 20 € + photocopie recto-verso de votre carte d’identité et de la carte grise du véhicule. La vente du neuf est interdite – Renseignements et réservations : Service Foires et Marchés – Place Hubert Rouger Tél : 04 66 28 77 10 – 04 66 76 70 01 ) – PUJAUT : Brocante et marché aux puces, exposants pros-non pros<- UZÈS : Brocante, exposants pros-non pros.

Aires municipales pour camping-cars dans le Gard. Camping caravaning possible à :

COMPS   |   AIGUES-MORTES  |   LE GRAU-DU-ROI   |   ANDUZE   |   LAUDUN   |  LES MAGES   |  ST-GILLES  |  – ST-MAMERT

ZNIEFFZone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff) : ECAILLES DU MAS PESTEL : 3 Ha Cette zone, qui domine le mas Pestel, est située au sud-est d’Anduze, à proximité du Gardon. Elle est constituée d’escarpements rocheux calcaires entre lesquels se développent quelques chênes verts. La délimitation du site repose sur des critères liés à la géomorphologie. La limite retenue englobe l’ensemble des milieux escarpés. Au nord, elle longe une garrigue boisée ; au sud, elle coïncide en partie avec la D366 et un chemin. Richesse patrimoniale : Ce milieu accueille une espèce rare, protégée en France et dans la Communauté Européenne et inscrite sur le livre rouge des espèces menacées de France : il s’agit du Hibou grand-duc. Outre la présence d’une espèce animale rare et protégée, cette zone est d’un grand intérêt géomorphologique. Les falaises sont, en effet, formées d’un ensemble « d’écailles ». Il s’agit d’un chevauchement de forme lamellaire qui a été peu à peu déplacé. Ici, on observe plusieurs écailles empilées.  Bibliographie – Source BOUSQUET G. – C.O.GARD – Communication orale. JEANTET – Museum de Nîmes – Communication orale. Maîtrise d’ouvrage : Ministère de l’Environnement Maîtrise d’ouvrage déléguée nationale : Secrétariat de la Faune et de la Flore du Muséum National d’Histoire Naturelle Maîtrise d’ouvrage déléguée régionale : Direction Régionale de l’Environnement Languedoc-Roussillon (DIREN) Maîtrise d’oeuvre : Institut des Aménagements Régionaux et de l’Environnement (IARE montpellier).ZNIEFFZone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff) HAUTES VALLÉES DU GARDON : Les sections amont des cours d’eau font partie de la zone périphérique du Parc National des Cévennes. De nombreux seuils et des ponts traversent les Gardons. On recense un grand nombre de captages d’eau pour l’irrigation et l’alimentation en eau potable, des gravières dont certaines sont en activité (au nord d’Alès) et des stations d’épuration à proximité du fleuve. Les berges sont fréquentées pour la pêche et, en été, pour la baignade sur des sites localisés (Anduze, Mialet,…). Un grand nombre de campings sont installés près de l’eau (Anduze, Sainte-Cécile-d’Andorge, Mialet, Saint-Jean-du-Gard…). Cette zone comprend LE GALEIZON , affluent du GARDON D’ALÈS ainsi que les Gardons et leurs rives en amont d’Alès et d’Anduze : le Gardon de Mialet – le Gardon de Saint-Jean-du-Gard – le Gardon d’Alès. L’essentiel du cours de ces rivières est situé dans les Cévennes schisteuses. Le bassin amont des cours d’eau, tous permanents, est sauvage. Les versants escarpés sont couverts d’une végétation dense où dominent le Chêne vert , le Pin maritime , le Châtaignier et le Mûrier. Quelques terrasses aujourd’hui abandonnées y sont encore visibles.  Des ripisylves fournies à base d’aulnes auquels s’ajoutent, en aval, les frênes , les peupliers et les saules, soulignent le passage des cours d’eau.  La largeur du lit varie de quelques mètres à plusieurs dizaines de mètres, à proximité d’Anduze et d’Alès où les nombreuses grèves de galets et de graviers sont partiellement colonisées par la végétation (saules,…). Les limites choisies englobent les cours d’eau, les rives boisées et les grèves, qui contrastent avec les milieux environnants artificialisés : cultures, secteurs urbanisés, gravières en activité. L’espace ainsi délimité est discontinu car il englobe à la fois : le Gardon d’Alès et le Galeizon au nord de la ville d’Alès : la limite s’arrête en aval à la partie du cours endiguée dans la traversée de la ville – le Gardon de Saint-Jean-du-Gard – le Gardon de Mialet. Ces deux derniers se rejoignent en amont d’Anduze. Ici le tracé s’arrête en amont de cette ville car plus bas, le cours d’eau est dégradé par la proximité des zones urbanisées. Richesse patrimoniale : 1 – Faunistique : La ripisylve abrite plusieurs espèces d’oiseaux rares, protégées en France et dans la Communauté Européenne, et inscrits sur le livre rouge des espèces menacées de France. La plupart nichent dans la zone : 1 l’Aigrette garzette 2 le Héron bihoreau : en régression sur le plan national 3 la Bondrée apivore 4 le Martin pêcheur 5 – le Circaète Jean-le-Blanc 6 – le Héron cendré.  Chez les rongeurs, les parties avals des cours d’eau accueillent des castors ) ; espèce protégée sur le plan national et inscrite sur le livre rouge des espèces menacées de France. Enfin le Galeizon abrite le Barbeau méridional , poisson dont la conservation nécessite la désignation de zones spéciales de conservation ainsi que l’Ecrevisse à pattes blanches. . 2 – Floristique : La flore comprend deux espèces protégées sur le plan national, inscrites dans le livre rouge des plantes menacées de France métropolitaine : 1 – Orchis coriophora subsp fragrans 2 – Spiranthes aestivalis, espèce inscrite dans deux directives européennes (Berne et Habitat) dont on connait seulement cinq stations dans le Gard et des espèces très rares dans le département : 3 – Cheilanthes hispanica, deux stations dans le Gard, espèce inscrite dans le livre rouge des plantes menacées de France métropolitaine 4 – Neotinea maculata, une station dans le Gard 5 – Spiranthes spiralis et Osmunda regalis – 6, deux stations dans le Gard.  Cette zone présente un intérêt écologique et paysager. Les formations arborescentes qui bordent les cours d’eau contrastent avec la végétation xérophile caractéristique en région méditerranéenne. Ces boisements souvent bien développés, sont composés d’espèces originaires des régions tempérées et constituent une enclave biogéographique d’un grand intérêt écologique. Les ripisylves sont des zones d’accueil et de refuge pour de nombreuses espèces animales et végétales parfois rares qui recherchent la fraîcheur et l’humidité ainsi que des lieux de repos pour les oiseaux migrateurs. Par ailleurs, représentant l’interface entre la rivière et les espaces riverains, les ripisylves forment une zone « tampon » qui isole le cours d’eau des milieux plus artificialisés ainsi qu’une « coupure verte » au sein de la plaine agricole ou des villes.  La végétation concourt à la stabilisation et la fixation des berges, et à la lutte contre l’érosion particulièrement lors des crues. Bibliographie – Source LOUIS C. – Société de Protection de la Nature, section d’Alès – Communication orale. NOZERAND R. – Le Castor (Castor fiber). Situation et biotopes dans le Gard. B.M. ONC n° 76. RIGAL E, LE GARREC C. – Société de Protection de la Nature Languedoc-Roussillon – Communication orale. SALVAN J., – Avifaune du Gard et du Vaucluse – Société de Protection de la Nature Languedoc-Roussillon. Maîtrise d’ouvrage : Ministère de l’Environnement Maîtrise d’ouvrage déléguée nationale : Secrétariat de la Faune et de la Flore du Muséum National d’Histoire Naturelle Maîtrise d’ouvrage déléguée régionale : Direction Régionale de l’Environnement Languedoc-Roussillon (DIREN) Maîtrise d’oeuvre : Institut des Aménagements Régionaux et de l’Environnement (IARE montpellier)UN ENVIRONNEMENT ABSOLUMENT SENSATIONNELZNIEFFZone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff) LE MAS DU PONT : 8 Ha : De nombreux promeneurs et baigneurs fréquentent cet endroit, surtout en été. À proximité, un camping et un hôtel-restaurant ont été installés. Cette zone siliceuse très pentue est située au nord d’Anduze, au confluent du Gardon de St-Jean-du-Gard et du Gardon de Mialet.  Des chênes verts et des chênes pubescents y côtoient une futaie irrégulière de Pin maritime.  La délimitation du site est basée sur des critères liés à la végétation et à la géomorphologie. La limite retenue englobe le maquis qui domine le Gardon de Mialet et évite les zones artificialisées au nord-ouest. Richesse patrimoniale : Ce territoire abrite une espèce particulièrement rare : Spiranthes aestivalis (5 stations dans le département). Cette orchidée est protégée et inscrite sur le livre rouge des espèces menacées en France.  Sur le plan européen, elle est inscrite en annexe IV de la directive communautaire. Outre la présence d’une plante rare et protégée, cette zone offre un intérêt écologique et biogéographique. L’existence d’un joli maquis de basse altitude sur des granites représente une situation peu ordinaire dans cette région calcaire. Bibliographie – Source WIENIN M., – Société de Protection de la Nature, section d’Alès – Communication orale. Maîtrise d’ouvrage : Ministère de l’Environnement Maîtrise d’ouvrage déléguée nationale : Secrétariat de la Faune et de la Flore du Muséum National d’Histoire Naturelle Maîtrise d’ouvrage déléguée régionale : Direction Régionale de l’Environnement Languedoc-Roussillon (DIREN) Maîtrise d’oeuvre : Institut des Aménagements Régionaux et de l’Environnement (IARE montpellier).

Zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff) : VALLON DE MONTAIGU : 67 Ha Quelques habitations et un centre équestre sont implantés sur le site. Des chemins et des routes les desservent. On note le passage de nombreux sentiers dont le GR 67, tour des Cévennes. Cette petite vallée est située au contact du calcaire et du schiste au sud-ouest d’Anduze.  Au fond du vallon, des prairies et des friches occupent l’espace. Dans les milieux plus secs et sur les versants, se développent des taillis de chênes verts et de chênes blancs . Le Graviès creuse son lit dans la vallée et va se jeter dans le Gardon d’Anduze, plusieurs centaines de mètres en aval. La délimitation du site repose sur la nature de la végétation, la géomorphologie et les activités humaines. Ce site englobe l’ensemble des prairies et des friches en fond de vallée ainsi que les versants boisés à proximité. La limite évite les zones les plus artificielles au sud, sud-est et la plus grande partie du versant exposé au nord-ouest (urbanisation). Elle coïncide parfois avec des chemins (sud-ouest).  Richesse patrimoniale : Ce milieu abritait une orchidée très rare dans le département et protégée sur le plan national : Ophrys bertolonii, cette dernière n’a cependant pas été revue récemment. D’autres plantes peu communes ont été recensées : Orchis provincialis : son statut de rareté reste à préciser sur le plan régional – Euphorbia nicaeensis – Hesperis laciniata subsp spectabilis – Epipactis microphylla : espèce peu répandue sur le plan national. Outre la présence d’une espèce rare et protégée, ce vallon présente un grand intérêt écologique lié à la présence de la friche et des prairies. Les animaux affectionnent particulièrement ce milieu où ils trouvent refuge et nourriture. Les friches, dont le couvert végétal est en voie de fermeture, et les versants boisés abritent de nombreuses espèces d’orchidées (plus de 15 recensées). Bibliographie – Source CORRE J.J., – Espèces rares et menacées du Gard. Conservatoire Botanique de Porquerolles. DABONNEVILLE F. – Botaniste – Communication orale. PUECH S. – Contribution à l’étude de la flore et de la végétation des Cévennes méridionales. Maîtrise d’ouvrage : Ministère de l’Environnement Maîtrise d’ouvrage déléguée nationale : Secrétariat de la Faune et de la Flore du Muséum National d’Histoire Naturelle

Zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff) : CORNICHES DE PEYREMALE : 547 Ha Quelques chemins et sentiers sillonnent la zone. Au nord-est, une carrière jouxte le site.  Cet espace rupestre, situé au nord-est d’Anduze est composé d’un vaste ensemble de falaises et d’éboulis accompagné d’un plateau calcaire comportant des dolines. La végétation est composée d’une garrigue de chênes verts et de chênes pubescents. La délimitation du site repose sur des critères liés à la géomorphologie. La limite retenue englobe l’ensemble des milieux escarpés du sommet de la corniche et le plateau situé en contrebas. Elle exclut des zones artificialisées au sud et sud-est (friches, cultures, habitats, carrière…).  Richesse patrimoniale : Les falaises et les éboulis calcaires accueillent des plantes peu communes : Iris lutescens ; Silene saxifraga ; Ribes alpinum L’avifaune comprend une espèce rare, protégée en France et dans la Communauté Européenne et inscrite sur le livre rouge des espèces menacées de France : le Hibou grand-duc. En outre, ce milieu est favorable à la nidification du Percnoptère qui s’y reproduisait par le passé. Outre la présence d’espèces animales et végétales intéressantes, cette zone est d’un grand intérêt écologique et paysager. On y rencontre une flore et une faune spécifiques des milieux rupestres dolomitiques. Certaines falaises forment de véritables murailles verticales qui marquent profondément le paysage. Bibliographie – Source AUBIN, – Supplément au catalogue des plantes vasculaires du Gard – Bull. Soc. Et. Sc. Nat. Nîmes, tome 57. PIET L. – Les milieux rupestres en zone calcaire dans le département du Gard : la région d’Alès – Définition de zones, hiérarchisation, actions de protection – Rapport de stage, 41 p. + annexes – Fédération des Associations Cévenoles Environnement Nature (F.A.C.E.N.). PUECH S. – Contribution à l’étude de la flore et de la végétation des Cévennes méridionales – Etude biogéographique et caryosystématique de quelques taxons rencontrés dans la région d’Anduze (Gard) – Annexe florule locale. Maîtrise d’ouvrage : Ministère de l’Environnement Maîtrise d’ouvrage déléguée nationale : Secrétariat de la Faune et de la Flore du Muséum National d’Histoire Naturelle Maîtrise d’ouvrage déléguée régionale : Direction Régionale de l’Environnement Languedoc-Roussillon (DIREN) Maîtrise d’oeuvre : Institut des Aménagements Régionaux et de l’Environnement (IARE montpellier)

ZNIEFFZone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff) : RIPISYLVE DU GARDON MOYEN : Un grand nombre de captages d’eau, des gravières dont certaines sont en activité (Ners, Moussac, St-Chaptes, Dions) et des stations d’épuration (Ners, Boucoiran,…) fonctionnent le long de la rivière. Les berges sont fréquentées pour la pêche et, en été, pour la baignade sur des sites localisés. Un grand nombre de campings sont installés près de l’eau (Anduze, Cardet, Moussac…). Cette zone comprend les Gardons en aval d’Alès et d’Anduze jusqu’à Dions. Ces Gardons se rejoignent en amont du site au niveau de Ribaute-les-Tavernes. À cette confluence, les cours d’eau qui traversent des zones agricoles très riches sont pourvus de très belles ripisylves. Plus en amont et surtout en aval de Ners, le Gardon présente des sections plus dégradées où la ripisylve est entrecoupée par de nombreux aménagements (gravières, campings…). La végétation est formée d’espèces aimant les milieux frais et humides, frênes , peupliers, aulnes, saules … Cette formation végétale exubérante peut atteindre plusieurs dizaines de mètres de large. Dans les milieux mieux drainés, se développent les chênes pubescents et les chênes verts. Des cultures et des friches s’étendent de part et d’autre de ces milieux boisés. La faiblesse des pentes et le peu de dureté des terrains ont permis la formation d’un vaste lit (plus de 200 mètres de large par endroits) bordé de nombreuses grèves de galets et de graviers plus ou moins colonisées par la végétation (saules…). La délimitation du site est claire. La limite retenue englobe la ripisylve et les grèves du Gardon, qui contrastent avec les cultures et les plantations situées en périphérie. Elle exclut l’ensemble des zones les plus artificialisées, notamment les secteurs urbanisés, les gravières en activité et les grands espaces de cultures intensives. Elle s’arrête en amont aux zones urbanisées d’Anduze et d’Alès et en aval à l’entrée des gorges qui font l’objet d’une autre ZNIEFF. Richesse patrimoniale : 1 – Faunistique : De nombreux oiseaux remarquables ont été recensés : le Balbuzard pêcheur : de passage ; le Rollier d’Europe – l’Aigrette garzette – le Héron bihoreau : en régression – le Faucon hobereau – le Busard cendré – la Bondrée apivore – l’Oedicnème criard – le Martin pêcheur – le Circaète Jean-le-Blanc – la Cigogne blanche : de passage – le Milan royal : de passage – la Pie-grièche écorcheur – la Chouette chevêche – la Huppe fasciée – le Milan noir – le Hibou petit-duc – la Pie-grièche grise – le Guêpier – l’Engoulevent d’Europe – le Héron cendré. Chez les rongeurs, cette zone abrite des castors ; espèce protégée sur le plan national et inscrite sur le livre rouge des espèces menacées de France.  Des amphibiens peu communs et en régression en France fréquentent les petites mares à proximité du Gardon : le Pélobate cultripède, le Crapaud calamite , la Salamandre tachetée , le Pélodyte ponctué et le Triton palmé. 2 – Floristique : La flore comprend deux espèces protégées sur le plan national, inscrites sur le livre rouge des plantes menacées de France métropolitaine : Tulipa sylvestris – Orchis coriophora et des espèces très rares dans le département : Ophrys arachnitiformis, dont c’est la seule station dans le Gard, espèce inscrite dans le livre rouge des plantes menacées de France métropolitaine – Bromus japonicus et Spiranthes spiralis : 2 stations dans le Gard – Ophrys lutea : 3 stations dans le Gard. Cette zone présente un intérêt écologique et paysager. Les formations arborescentes qui bordent les cours d’eau contrastent avec la végétation xérophile caractéristique en région méditerranéenne.  Ces boisements ici bien développés, sont composés d’espèces originaires des régions tempérées et constituent une enclave biogéographique d’un grand intérêt écologique. Les ripisylves sont des zones d’accueil et de refuge pour de nombreuses espèces animales et végétales parfois rares qui recherchent la fraîcheur et l’humidité ainsi que des lieux de repos pour les oiseaux migrateurs, 25 espèces d’oiseaux ont d’ailleurs été recensées.  Par ailleurs, les ripisylves forment une zone « tampon » qui isole le cours d’eau des milieux plus artificialisés ainsi qu’une « coupure verte » au sein de la plaine agricole.La végétation concourt à la stabilisation et la fixation des berges, et à la lutte contre l’érosion particulièrement lors des crues. Bibliographie – Source LOUIS C. – Société de Protection de la Nature, section d’Alès – Communications orales CORRE J.J., – Plantes rares et menacées du Gard. Conservatoire Botanique de Porquerolles. NOZERAND R.- Le Castor (Castor fiber). Situation et biotopes dans le Gard. B.M. O.N.C. n ° 76. RIGAL E., LE GARREC C. – Société de Protection de la Nature, section d’Alès – Communication orale. SALVAT J. – Avifaune du Gard et du Vaucluse – Société de Protection de la Nature Languedoc-Roussillon. TCHOU YEN TCHEN G – Etudes écologiques et phytosociologiques sur les forêts riveraines du Bas-Languedoc, Végétatio, vol. 1, p. 2 à 28. Maîtrise d’ouvrage : Ministère de l’Environnement Maîtrise d’ouvrage déléguée nationale : Secrétariat de la Faune et de la Flore du Muséum National d’Histoire Naturelle Maîtrise d’ouvrage déléguée régionale : Direction Régionale de l’Environnement Languedoc-Roussillon (DIREN) Maîtrise d’oeuvre : Institut des Aménagements Régionaux et de l’Environnement (IARE montpellier) 

 COMMUNES CONCERNÉES PAR CES UNITÉS DE PAYSAGE :

Alès  Bagard Boisset-et-Gaujac Deaux Méjanne-lès-Alès Mons Monteils Ribaute-les-Tavernes Rousson St-Christol-lès-Alès St-Hilaire-de-Brethmas St-Jean-du-Pin St-Julien-les-Rosiers St-Martin-de-Valgalgues St-Privat-des-Vieux Salindres Servas Vézénobres

Aigremont  Boisset-et-Gaujac Boucoiran-et-Nozières Bragassargues Canaules-et-Argentieres Cardet Cassagnoles Durfort-et-Saint-Martin-de-Sossenac Lédignan Lézan Logrian-Florian Maruéjols-les-Gardon Massanes Massillargues-Attuech Ners Puechredon Quissac Ribaute-les-Tavernes St-Bénézet St-Jean-de-Crieulon St-Jean-de-Serres St-Nazaire-des-Gardies St-Théodorit Sauve Savignargues Tornac Vézénobres

3622 habitants

Mairie" MAIRIE : Plan de Brie 30140 ANDUZE – Tél : 04 66 61 80 08

icon-car.png
Anduze

chargement de la carte - veuillez patienter...

Anduze 44.053386, 3.986510
Baignades Baignades : GARDON D’ALÈS ET LE GALEIZON 

Vous avez lu cela, vous pourriez aimer ceci :