Barjac, perle des Cévennes, environnement remarquable


Barjac Première parution, le 01/10/2021
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BARJAC. Village perché pittoresque. (SI). Ancienne baronnie appartenant aux Barjac, puis aux Grimoard du Roure. Important centre de la soie dès le 18ème.

 Située entre Cèze et Ardèche, à mi-chemin entre Aubenas et Pont-Saint-Esprit, dans cette pittoresque région des gorges, dernière étape du Pays d’Uzès, verrouillant la porte du Bas-Vivarais, à la limite des contreforts des Cévennes.

Le sanctuaire de la Grotte Chauvet, à 10 Km, atteste que le site était très peuplé dès 30 000 ans avant JC. L’abondance de dolmens (15) prouve que 3 500 ans avant JC, ce foyer humain continuait. A l’époque préhistorique le site de Barjac était extrêmement peuplé.

On y dénombrait à la lisière du bois de Ronze, dès le VIème siècle avant JC, une station routière liée au développement du trafic Marseille, Loire et Auvergne.

Le territoire a été traversé par la voie romaine de Nîmes à Alba dite « d’Antonin le pieux ».


Au XIIème siècle, les habitants de Barjac furent les premiers seigneurs du lieu. Louis XIII en sera l’hôte le 5 juin 1629 quelques jours avant la signature de la paix d’Alais. Baronnie, Barjac a successivement appartenu aux « BARJAC » puis aux « GRIMOARD du ROURE ». Ces seigneurs avaient entrée aux Etats du Languedoc
Par sa situation géographique privilégiée, Barjac, cité renaissance constitue le point de départ de multiples itinéraires touristiques vers la Vallée de la Cèze, la réserve naturelle de l’Ardèche et le Parc National des Cévennes. .Barjac livre son âme avec retenue, elle demande de patients cheminements. Trésor de vieilles pierres dorées au soleil, ses maisons, son château qui frappe le regard par son profil caractéristique de l’art de bâtir du milieu du XVIIIème siècle, ses hôtels, ouvrage du grand siècle ou de la Renaissance, son donjon, le domaine des Capucins, témoins qui ont résisté à l’usure du temps

À VOIR, À FAIRE….

Vestiges préhistoriques et antiques : Groupe de 3  dolmens , au lieu dit les Bois (MH). Nombreuses  capitelles. Sépulture de  l’âge du Bronze.

Borne milliaire d’Hadrien. Carrières de pierre de taille exploitées par les Romains.

Dès le XIVème siècle, Barjac a un réseau d’adduction d’eau à partir de la source de Fontmaillllagues à plus d’un kilomètre. Alimentant dans un premier temps uniquement la fontaine de la place, le réseau comporte à la Révolution Française 4 fontaines, puis par la construction en 1883 d’un réseau comportant un réservoir et 18 fontaines et bornes-fontaines, l’ensemble étant situé dans le centre ancien.
Vous pourrez observer au détour d’une rue, d’une place encore aujourd’hui ces bornes-fontaines millésimées 1883 et 1885.

Trois des six filatures (anciens centres de production de la soie) sont encore visibles. Le marché hebdomadaire du vendredi matin

Château 17ème (IMH) : le château Renaissance a été construit entre 1633 et 1639. Depuis la terrasse ouverte au public, vous apprécierez une superbe vue et profiterez d’une table d’orientation. Son donjon médiéval du XIIe s. abritant le clocher communal constitue le témoignage de l’ancien château défensif. Sur la place Renaissance se dresse la Tour des Banne. Bâtie au XVIe s., sa forme singulière en fait l’un des monuments des plus emblématiques. Sept autres tours ponctuent la visite du centre ancien dont celle de l’hôtel particulier Bellet construite en 1580 et Dufour avec un superbe escalier à vis.

Eglise Saint-Laurent
L’église a été construite sur l’emplacement de la Chapelle Saint-Antoine. Un puits se trouvait à l’intérieur de cette chapelle (on le voit aujourd’hui au devant de l’église) qui fut utilisée comme temple à partir de 1562. La construction de l’église commence en 1656. Mais les travaux sur la partie arrière sont arrêtés suite à un différent avec un propriétaire protestant. En 1670, une décision du Conseil d’état permet la reprise des travaux qui s’achèvent en 1689. Le clocher est construit en 1780. Puis l’église est agrandie en 1862 pour répondre à l’augmentation de la population.
La chapelle et le couvent des Capucins
Installé en 1633 pour ramener cette ville au catholicisme jusqu’alors en majorité protestante. Le Prêtre Basile de Salon, Capucin de Pont Saint Esprit, est envoyé prêcher à Barjac. Vers 1625, d’autres Prêtres Capucins viennent à la demande de M. le comte du Roure, seigneur catholique de Barjac. En 1629, le Roi Louis XIII établit les capucins dans les villes régionales dominées par le protestantisme par un brevet donné à Nîmes le 15 juillet.

Le Temple 
Le consistoire de l’église réformée est créé en 1562. Les deux églises et l’hôpital sont convertis en lieux de culte. A cette époque la quasi-totalité des habitants et la majorité des seigneurs sont des réformés.
Un temple est construit en 1596 à la demande des consuls protestants. Il était situé le long des remparts, au bas de la rue Sainte-Marie actuelle. Il est enlevé à la pratique du culte vers 1634, puis transformé en église de 1656 à 1689.
Lorsque l’église St-Laurent est terminée le bâtiment devient un lieu d’habitation. Quelques éléments (pierres à bossages, ouverture…) témoignent encore de l’existence d’un temple. A la révolution Française, il n’y a plus qu’une quarantaine de protestants à Barjac. Aucun temple ne sera reconstruit depuis.

La Chapelle et le couvent des capucins  : 2 lieux chargés d’Histoire qui accueillent les amateurs de la belle écriture et de jolies mélodies, la dernière semaine de juillet, pour LE FESTIVAL  « BARJAC M’EN CHANTE », ex- » CHANSONS DE PAROLE ».

Jean FERRAT, Graeme ALLWRIGHT, Francesca SOLLEVILLE, JULIETTE, Catherine FONTAINE, Isabelle AUBRET, pour ne citer qu’eux, se sont produits sur cette scène. La liste est longue….., découvrez-la ! Le festival est organisé par l’association Chant Libre.  Bureau du Festival : 04 66 24 40 98 – Mairie : 04 66 24 50 09 – Office du Tourisme : 04 66 24 53 44 Chansons de Parole – BP 26 – F – 30430 BARJAC

LES MARCHÉS VENDREDI MATIN

Aimargues : Tout produit – BARJAC : Tout produit – Bellegarde : Tout produit – Le Cailar : Tout produit – Dions : Alimentaire – Cendras : Tout produit – Gallargues : Tout produit – Générac : Tout produit – Générargues : Tout produit – Jonquières : Alimentaire – Lasalle : Tout produit – Mialet : Alimentaire – Molières : Tout produit – Mus : Alimentaire – Remoulins : Tout produit – Rousson : Alimentaire – St-Hippolyte-du-Fort : Tout produit – St-Laurent-d’Aigouze : Tout produit – St-Quentin : Alimentaire – Salindres : Tout produit

FOIRE AUX ANTIQUITÉS ET À LA BROCANTE

: Les antiquités et la brocante ont toujours joué un rôle important dans les différentes foires organisées dans le Gard. Le Parc des Expositions de Nîmes accueille un salon des antiquaires dont la réputation dépasse aujourd’hui le cadre de l’hexagone par la qualité des pièces qui y sont proposées. La foire à la brocante , ORGANISÉE À PÂQUES ET PENDANT 5 JOURS À L’OCCASION DU 15 AOÛT, rassemble en moyenne 430 exposants venant de tous les coins de France. Elle attire de nombreux visiteurs, qu’ils soient collectionneurs, marchands, ou acheteurs occasionnels qui arpentent les stands et achèvent leur matinée sous les platanes, par un apéritif bien mérité.Contact : Bureau de la brocante 04.66.24.53.96
TERRE DE VIGNOBLES :

La cave coopérative, créée en 1929, compte actuellement 76 adhérents et produit en moyenne 25 000 hectolitres sur 400 hectares de vignes. Elle regroupe les communes limitrophes de St-Privat-de Champclos, Montclus dans le Gard et Bessas, Vagnas, en Ardèche. Sa production s’est diversifiée avec la plantation de cépages recommandés (Grenache, Syrah, Cabernet-Sauvignon…) sur des sols de natures géologiques très diverses. La connaissance des sols, la maîtrise des rendements, l’implantation de cépages adaptés, le savoir-faire et la solidarité des coopérateurs ont permis les évolutions nécessaires à la production de vins de qualité.

5 communes du Gard produisent des vins d’appellation  » CÔTES DU VIVARAIS », classés en A.O.C : Les vins du Vivarais dans le sud-est du Massif Central ont une origine assez ancienne qui remonte à l’époque romaine mais son implantation s’est réellement développée au Moyen-âge. Ils ont constitué longtemps une production de petite qualité qui servait au coupage des vins du Midi

Dès la fin des années 1950 des vignerons ardéchois choisissent une politique nouvelle de production de qualité en implantant des cépages nobles et obtiennent le 8 août 1962 une appellation de vin de qualité supérieure (VDQS). Le débouché nouveau que constitue le tourisme qui se développe à l’époque en Ardèche et les incitations à la restructuration vinicole de 1972 et les aides de la Communauté européenne vont permettre la transformation du vignoble du Vivarais et son amélioration qui justifieront le classement en A.O.C en 1999.

BARJAC – ISSIRAC – LE GARN – MONCLUS – ST-PRIVAT- DE-CHAMPCLOS

ACTIVITÉS :  PARCOURS DE SANTÉ Route d’Orgnac – Longueur : 2 km – PISTE DE QUAD DU MAS DE PLANLONG : Surface : 20000.00 m² – PISTE DE VTT DU MAS DE PLANLONG – MAS RIVET : Surface : 10000.00 m²

La grande plaine de Barjac/Saint-Ambroix prolonge celle d’Alès vers le nord. Géologiquement, elle constitue une partie du fossé d’Alès, formé durant l’ère tertiaire. L’effondrement de la chaîne pyrénéo-provençale (entre 35 et 25 millions d’années) provoque la formation de cette partie de la Méditerranée qui nous est aujourd’hui connue. L’érosion des pentes tournées vers cette nouvelle Méditerranée comble progressivement la faille des Cévennes qui sépare les garrigues montpelliéraine et nîmoise des Cévennes. Les sédiments s’accumulent sur plusieurs centaines de mètres d’épaisseur, formant ainsi la plaine qui s’allonge au pied des Cévennes. Elle s’allonge sur 20 kilomètres pour 7 kilomètres de largeur.

Zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff) BOIS DE RONZE : 3974 Ha Une partie des boisements sont communaux (au sud-ouest et le bois de Saint-Martin, au nord-est). Quelques coupes de bois et des plantations (Issirac, à proximité d’Orgnac…) ont été récemment effectuées. Des pistes et de nombreux chemins, dont le GR4, sillonnent le bois. Quelques parcelles isolées sont cultivées. La D317 et la D217 traversent la partie sud-ouest de la forêt ; elles sont complétées par des voies secondaires qui mènent à des habitations et à un camping (les Basses Crottes, mas de Serret, camping du Clos de Rieu…). Ce territoire est situé à cheval sur les départements du Gard et de l’Ardèche, au sud des gorges de l’ArdècheIl est couvert de formations boisées étendues où dominent les taillis de Chêne vert: bois de Laval…, et les taillis de Chêne pubescent ,à proximité de Barjac, au bois de Saint Martin, Quelques landes et friches complètent cet espace forestier dans la partie orientale et à proximité des zones cultivées et habitées qui bordent le bois à l’ouest et au sud. Ce site calcaire comprend de nombreux avens (aven d’Orgnac, aven de la Forestière…) et des dolmens dans la partie occidentale. La délimitation du site est claire. Elle englobe l’ensemble des boisements nettement 

identifiés qui sont limités , au sud et à l’ouest, par les cultures, et au nord, nord-est, par les gorges de l’Ardèche. Le tracé ne retient que la partie située dans le département du Gard c’est-à-dire l’extrême ouest et l’est du boisement. Ce massif forestier, d’une superficie de plus de 7 000 ha, présente tout d’abord un intérêt paysager. En effet, sa position topographique (en continuité avec les gorges de l’Ardèche) et l’importance de sa couverture forestière font de ce site un point fort du paysage de la vallée de l’Ardèche.  Signalons également l’intérêt écologique de ce boisement en zone méditerranéenne. Ces formations végétales, notamment lorsque les pentes sont fortes, participent à la protection des sols ainsi qu’à la régulation hydraulique. Enfin, ce bois est un lieu de refuge et d’accueil pour de nombreuses espèces animales et végétales spécifiques des milieux forestiers méditerranéens. Bibliographie – Source LHERITIER J.N. – Université P. Valéry, Montpellier. Communication orale. Maîtrise d’ouvrage : Ministère de l’Environnement Maîtrise d’ouvrage déléguée nationale : Secrétariat de la Faune et de la Flore du Muséum National d’Histoire Naturelle Maîtrise d’ouvrage déléguée régionale : Direction Régionale de l’Environnement Languedoc-Roussillon (DIREN) Maîtrise d’oeuvre : Institut des Aménagements Régionaux.

Office de tourisme Place Charles Guynet. B.P. 15 – 30430 – tél. 04.66.24.53.44 – télécopie : 04.66.60.23.08

COMMUNES CONCERNÉES PAR CES UNITÉS DE PAYSAGE :

Allegre  Bouquet Brouzet-lès-Alès Les Mages Les Plans Meyrannes Mons Navacelles Potelières Rivières Rochegude Rousson St-Ambroix St-Bres St-Denis St-Jean-de-Maruéjols-et-Avéjan St-Julien-de-Cassagnas St-Just-et-Vacquières St-Privat-de-Champclos St-Victor-de-Malcap Salindres Servas Tharaux

Aiguèze  Cornillon Issirac Laval-Saint-Roman Le Garn Montclus St-André-de-Roquepertuis St-Christol-de-Rodières St-Jean-de-Maruéjols-et-Avéjan St-Privat-de-Champclos

1098 habitants

MAIRIE : place de la Mairie 30430 BARJAC Tél : 04 66 24 50 09

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Barjac

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Barjac 44.308435, 4.346431 La commune

http://www.barjac.fr/

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