Cros, sur les pentes de La Fage et du Cayrel


CROS. Dans le Gard Première parution, le 24/06/2021
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CROS. La première mention de Cros (le « creux ») date de 1314, à l’occasion du démembrement du diocèse de Nîmes qui cite St-Vincent de Cros. La commune s’étire le long de la Haute Vallée du Vidourle, adossé aux premiers contreforts des Cévennes. Sur les pentes de la Fage (920 m) et celles du Cayrel (971 m) sont dispersées toutes ces vieilles demeures appelées « Mas ». Son paysage construit, avec cultures en terrasse (les faïsses), son habitat dispersé en hameaux ou mas isolés, sont typiques des vallées cévenoles.

Partout dans le paysage se retrouvent de nombreux ouvrages liés à l’activité qui régna dans les vallées aux siècles passés : moulins, canaux d’irrigation, seuil (pansières) dans le Vidourle et ses affluents, ponts, gourgues (réservoir d’eau) pour tout ce qui est lié à l’eau, si précieuse en Cévennes, calades (chaussées empierrées de galets), capitelles et bâtiments divers.

À VOIR, À VISITER …

Église romane S-Vincent fin 11ème ou début 12ème, restauré 18ème. ( M.H) – Ruines de la chapelle Saint-Roman, ancienne commanderie de templiers. Ancienne paroisse du diocèse de Nîmes. L’église était le siège d’un prieuré, simple et séculier, d’abord sous la dépendance du chapitre cathédral de Nîmes, puis uni en 1740 à la mense du séminaire et collège d’Alais.

Temple du 19ème

Moulin passementier et moulin à foulon, puis filature de laine Bousquet, puis Rivet : Moulin à farine de Louis Bousquet sur l’ état des sections de 1813, mais également connu comme moulin à farine sous le nom de moulin des Baumes de Faventines. 1823 : appartient à Jean Rivet. Transformation en moulin à foulon par les hoirs Rivet vers 1839. ( M.I ).

Filature (Filature de Soie) dite Filature Perrier.( M.I ) Filature de soie Daudé ( M.I ).

La Communauté de communes du Piémont Cévenol a souhaité rendre hommage à son passé prestigieux autour de la sériciculture et a créé le sentier d’interprétation “Le Carré de soie“. Ce sont quatre communes qui racontent une partie de l’histoire de la soie en Cévennes : Saint-Hippolyte-du-Fort,Ville Porte du Parc National des Cévennes, son musée de la Soie et ses nombreux vestiges liés à l’industrie de la soie, Colognac, Monoblet et Cros. Situées en zone d’adhésion du Parc National des Cévennes, elles regardent le passé séricicole, soit du point de vue de l’histoire humaine, soit à l’horizon des paysages façonnés par son histoire, soit par la narration botanique liée à l’usage des plantes, comme le mûrier qui a permis la culture du ver à soie

ZNIEFFZone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff) MONTAGNE DE LA FAGE ET DES CAGNASSES : 4550 Ha. Un arrêté de biotope est en cours d’instruction au du pic du Midi ; les espèces concernées sont l’Aigle de Bonelli (Hieraaetus fasciatus) et l’Aigle royal (Aquila chrysaetos). Un site sur la vallée du Rieutord est classé en réserve naturelle volontaire. Par ailleurs, le domaine forestier de la Fage est classé en forêt domaniale.  Cet espace est parcouru de nombreux chemins, pistes forestières (dans la forêt de la Fage en particulier) et routes (D4 dans les gorges du Rieutord et la D317). Quelques habitations y sont implantées. Il est entouré de cultures et de pôles urbanisés (GANGES, SUMÈNE, St-Hippolyte-du-Fort). Cette grande étendue calcaire au relief escarpé (nombreuses falaises, corniches et grottes) représente les premiers contreforts des Cévennes méridionales. La partie sud, sud-ouest du territoire retenu se situe dans le département de l’Hérault. Ce vaste massif forestier culmine à 931 m. il est constitué par plusieurs collines (montagne de la Fage, montagne des Cagnasses, pic du Midi) entrecoupées de vallons étroits (gorge du Rieutord). La végétation est dominée par des garrigues à Chêne vert et à Chêne blanc accompagnés d’arbustes divers, caractéristiques des milieux calcaires méditerranéens : Genévrier, Buis, Pistachier … Dans les milieux plus frais, en fond de vallon se développent le Châtaignier et des ripisylves. En limite de ce vaste ensemble, des friches colonisent d’anciennes parcelles jadis cultivéesLa délimitation du site s’appuie sur les caractères géographiques et topographiques du massif calcaire qui comprend trois grandes unités : le massif du pic du Midi et le causse – la montagne de la Fage – la vallée du Rieutord. La limite longe les zones agricoles et urbanisées et s’appuie pour une large part sur les voies de communication ou sur les lignes de crête. Richesse patrimoniale : Elles sont d’ordre faunistique et floristique : Les milieux escarpés sont un biotope de prédilection pour l’avifaune rupestre parmi laquelle on relève des espèces protégées et inscrites sur le livre rouge des espèces menacées : l’Aigle de Bonelli : seule une trentaine de couples nichent encore en France méditerranéenne – l’Aigle royal – le Hibou grand-duc – la Chouette chevêche – le Circaète Jean-le-Blanc – le Merle bleu – le Faucon crécerelle – le Grand Corbeau – le Milan royal : de passage – le Percnoptère : de passage. Chez les mammifères, on rencontre une espèce protégée et inscrite sur le livre rouge des espèces menacées : la Genette. D’un point de vue botanique, il est important de noter la présence de Scilla bifolia qui se trouve ici en limite méridionale de son aire de répartition. Outre la présence d’une avifaune protégée et rare, cette zone possède un intérêt paysager et écologique. La vallée encaissée, les escarpements rocheux et les belles falaises composent un paysage attractif. Le milieu rocheux offre de forts contrastes, liés au relief accidenté et à la variété des expositions. Les versants abrupts et escarpés de ce massif sont d’une manière générale une zone d’accueil et de refuge pour une faune et une flore spécifiques des substrats dolomitiques ; bon nombre d’oiseaux y trouvent la tranquillité et des sites de nidification dans les cavités, grottes et vires rocheuses. De plus, certains taillis âgés de chênes pubescent représentent une formation végétale peu courante dans la région. Bibliographie – Source A.V.E.N., – Projet Rieutord : pour permettre le retour des grands rapaces sur les falaises du Ranc des Banes. BOUSQUET G.- C.O.GARD – Communications orales RICAU B. – A.V.E.N.- G.R.I.V.E.- Communications orales. Maîtrise d’ouvrage : Ministère de l’Environnement Maîtrise d’ouvrage déléguée nationale : Secrétariat de la Faune et de la Flore du Muséum National d’Histoire Naturelle Maîtrise d’ouvrage déléguée régionale : Direction Régionale de l’Environnement Languedoc-Roussillon (DIREN) Maîtrise d’oeuvre : Institut des Aménagements Régionaux et de l’Environnement (IARE montpellier)

245 habitants

Mairie" MAIRIE : 30170 CROS  – Tél : 04 66 77 24 70

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Cros

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Cros 43.995531, 3.825645

http://www.cros-cevennes.fr/

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2 Comments

  1. avatar
    Anonyme says:

    Bonjour, dans votre rubrique « À voir, à visiter », vous évoquez un moulin à frise. Pouvez-vous me dire quelle était la fonction d’un tel moulin. Merci d’avance.

    1. avatar
      Chris says:

      Bonjour,

      Il s’agit d’un lapsus !
      Ce n’est pas – bien entendu – un moulin à vent de Frise aux P.B

      L’erreur est rectifiée (vous avez dû le faire de vous-même )) . Notre moulin à frise est donc un moulin à farine !!

      Merci de votre intervention.
      Cordialement.

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