Exposition Lignes de fuite. Carré d ‘Art. Nîmes


Mounira Al Solh Première parution, le 20/10/2018
Voir les évènements passés de cette année

Ajoutez cet article dans vos favoris. Raccourci clavier touches clavier ordinateurs « Ctrl » + « D »

Les mots-clés pour vous aider...

En écho à l’exposition Picasso. Le temps des conflits, l’exposition Lignes de fuite se propose de présenter quatre artistes qui comme Picasso en son temps répondent à l’urgence de conflits qui font l’actualité.

  • Ils sont originaires du Moyen-Orient ou de l’Europe de l’Est.

Parler de ligne c’est évoquer le mouvement mais aussi le transitoire. C’est une trajectoire ouverte même si elle n’est que très rarement droite et rectiligne.

Du jeudi 25 octobre 2018 au  3 mars 2019

Ibro Hasanovic s’intéresse aux changements géopolitiques dans l’ancienne Yougoslavie et leurs conséquences en évoquant une mémoire à la fois collective et individuelle. Il s’intéresse à des micro-évènements en s’attachant avant tout à l’expérience d’individus.

Adrian-PaciDans The Procession, Adrian Paci a développé un travail sur les funérailles de dictateurs communistes de différentes nationalités et époques. L’artiste a rassemblé des fragments de vidéos qu’il a trouvées dans des archives d’État officielles et des reportages télévisés. Sa formation de peintre transparaît dans ses vidéos et ses photographies, où la lumière et le clair-obscur tiennent une place symbolique, il existe aussi un attrait particulier d’Adrian Paci pour le portrait, dont il fait un usage magistral dans les vidéos Centro di Permanenza Temporanea (2007), et Electric Blue (2010).

Depuis plusieurs années, Mounira Al Solh collecte des histoires et des expériences personnelles provoquées par les crises politiques et humanitaires en Syrie et plus largement au Moyen Orient.Citant l’artiste hollandais René Daniëls parmi ses influences principales, l’artiste développe graduellement un intérêt marqué envers les thèmes sociaux, l’autobiographie, les performances ludiques ou encore la narration, récurrents dans son travail qui mêle montages vidéo, dessins, installations, photographies, ou encore peinture.

Khalil Rabah a fondé en 1991 la Riwaq Biennale pour préserver la mémoire collective palestinienne. Depuis 1995, il développe le projet du Palestinian Museum of Natural History and Humankind. Ce musée fictif et utopique est un moyen de questionner la façon dont les sociétés construisent l’histoire.

Ouvert du mardi au dimanche inclus de 10h00 à 18h00. T – 04 66 76 35 70 (le week-end et les jours fériés : 04 66 76 35 35)
icon-car.png
Carré d'Art / Maison Carrée

chargement de la carte - veuillez patienter...

Carré d\'Art / Maison Carrée 43.838070, 4.355409