Génolhac, baignades et randonnées


GÉNOLHAC. Dans le Gard Première parution, le 23/07/2021
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GÉNOLHAC. Était une étape sur la  voie Regordane, ancienne piste des Phéniciens et des Celtes, devenue voie romaine. Le village fut fortifié au 11ème et reçut des libertés et coutumes en 1228. Le pays fut déchiré par les guerres de Religion de 1562 à 1703.

À prospéré grâce de la sériciculture ( Filatures de soie Chaptal et Daudé, filature et moulinerie de soie Faget).

À VOIR, À VISITER…

Un très beau village cévenol typique… Petite cité médiévale, au confluent de la voie Régordane et des « chemins de la châtaigne », elle valorise par ses versants l’ouverture vers la vallée du Rhône. Activité agricole : élevage et prairies de fauche. Terrils de la mine d’uranium des Bondons. Habitat diffus.

Merveilleux coin typique des Hautes Cévennes… Le barrage de Sénéchas constitue une base nautique où il possible de s’exercer aux joies de le pêche aux plaisirs de la baignade et au sport de voile.

Tour carrée de l’ancien château (XIIème) – Église romane avec clocher à peigne (XIIème) – Maisons en granit des XVe et XVIe – Château des Oliviers du XIXe – Temple du XIXe

C’est une porte d’entrée du Parc National des Cévennes et un accès privilégié au MONT LOZÈRE : Point de départ de nombreuses promenades à pied, à cheval et à ski.

STATION DE SKI DU MAS DE LA BARQUE. Pistes forestières et reboisement.

Marchés MARCHÉS CÉVENOLS : Lundi : GÉNOLHAC (en nocturne : les lundis de Génolhac en juillet et août) de mi-juin à mi-septembre mardi et samedi – Jeudi : CHAMBORIGAUD (en nocturne : les artisanales de Chamborigaud – en juillet et août) – ST-AMBROIX (nocturne juillet – août) lundi juillet-août soirée producteurs,

Lieux de baignade Baignades : LA CÈZE et LE LUECH

Randonnées G.R 700 Génolhac – Ners : L’itinéraire quitte la faille de Villefort pour aborder le bassin minier des Cévennes dont on peut voir d’anciens sites d’exploitation. On arrive ensuite à Alès dans une vaste zone de garrigue. Itinéraire : 1 – Génolhac – Portes, 14 km 2 – Portes – Alès, 24km 3 – Alès – Ners, 17,5 km.

L’ Amalet prend sa source à Génolhac, à 732 m d’altitude, traverse la commune sur 8 km et se jette dans l’Homol.

L’Homol, ruisseau de 21 km environ, affluent de la Cèze, entre dans la commune par Vialas, la traverse sur une longueur de 8,6 km pour atteindre Chambon.

Le Luech, ruisseau de 31,5 km environ, affluent de la Cèze, entre dans la commune par Vialas, la traverse sur une longueur de 3,2 km et en sort au Pont de Rastel où il atteint Chamborigaud.

UN ENVIRONNEMENT MAGNIFIQUE

ZNIEFFZone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff) CÉVENNES DES HAUTS GARDONS : Localisation : Génolhac – St-André-de-Valborgne – St-Jean-du-Gard – Alès – Bessèges : Superficie 37 000 ha. Parc National des Cévennes, zone centrale et zone périphérique. Point de passage de nombreuses promenades à pied (notamment avec le GR 67).  Pistes forestières et reboisement. Pêche et chasse. Activité agricole : élevage et prairies de fauche. Habitat diffus. Fréquentation automnale par les ramasseurs de champignons. Cette zone englobe la partie la plus haute des Cévennes proprement dites, depuis 900 m d’altitude jusqu’aux environs de Saint-Jean-du-Gard et d’Alès. Ce versant méditerranéen très abrupt se creuse de profonds ravins : les valats ; les torrents cévenols, accrus par de fortes averses, lacèrent les schistes, formant des crêtes comparables à de longues lanières étroites : les serres. La sécheresse estivale très sensible, associée aux effets de l’érosion provoquée par les fortes pluies d’automne marque l’aspect général du paysage. En ce qui concerne la végétation, les versants les plus secs sont orientés au sud ; ils sont soulignés de rochers vifs et ponctués d’une végétation discontinue : Chêne vert , Pin maritime , lande à Bruyère , Ciste , Genêt à balai et Genévrier. Les versants nord, moins secs et plus boisés, sont surtout peuplés par des châtaigniers. La délimitation du site est basée sur des critères paysagers, géomorphologiques, écologiques et liés aux activités humaines. Les limites retenues sont les suivantes : au nord : il s’agit de la limite de la série de végétation du Chêne pubescent qui vient butter contre la série du Chêne sessile à affinité atlantique et montagnarde à l’ouest et au sud-ouest : la limite s’arrête au Bardou et à la Vallée Française en excluant les zones urbanisées (Saint-Etienne-Vallée-Française) à l’est et au sud-est : la limite s’arrête aux bassins d’Alès et de Saint-Jean-du-Gard. Plus au nord, ce sont les villes de Chamborigaud et de Génolhac qui marquent la transition entre les Cévennes lozériennes et les Cévennes gardoises. Richesse patrimoniale : 1 – Floristique : Les nombreux escarpements rocheux abritent une flore rupestre méditerranéenne intéressante (dont certaines espèces sont originaires d’Afrique du Nord) et parfois endémique. Citons notamment :Chrysanthemum monspeliense : endémique cévenole et poussant sur les milieux rupestres – Saxifraga clusii : espèce endémique mais possédant plus de 10 stations en Lozère – Thymus nitens : endémique cévenole – Halimium alyssoides : plante d’origine marocaine, possédant ici sa seule station connue dans la région – Cistus populifolius : espèce protégée – Osmunda regalis – Cheilanthes hispanica : à Notre-Dame de Valfrancesque   Pinus nigra subsp. salzmannii : ce pin indigène constitue une relique de l’époque tertiaire Un peuplement existe à l’extrême nord de la zone aux environs de Coudoulous ainsi qu’au col d’Uglas. 2 – Faunistique :  Les vastes espaces forestiers de ce massif abritent une faune riche en grands mammifères chevreuils , cerfs et petits mustélidés : 1 – Martre , 2 – Genette 3 – Fouine.  Dans les ruisseaux temporaires ou permanents, on rencontre :  le Barbeau méridional : cette espèce d’origine saharienne est présente en France seulement dans le sud du Massif-Central et les Pyrénées-Orientales Son écologie particulière lui permet de coloniser les ruisseaux temporaires où seule subsiste une poche d’eau en été – l’Ecrevisse à pattes blanches : une population relativement importante se maintient dans les ruisseaux de la zone du Parc des Cévennes ;   le Castor : bien que le biotope lui soit peu favorable (berges abruptes, cours d’eau étroit et peu végétalisé), quelques individus colonisent les ruisseaux de Saint-Germain-de-Calberte et de Saint-Martin-de-Lansuscle.  Les hautes Cévennes présentent des intérêts tout à fait exceptionnels, tant d’un point de vue écologique que faunistique ou floristique. Cette vaste étendue restée sauvage et très peu artificialisée est un refuge et une aire d’accueil importante pour bon nombre d’espèces animales et végétales. Les milieux rupestres, peu transformés par l’homme, et où l’eau et le sol sont quasi inexistants, sont colonisés par une flore spécifique (mousses, lichens, sédum, fougères), parfois endémique ou rare. Ce sont aussi des refuges précieux pour bon nombre d’oiseaux et notamment des rapaces devenus rares sur le territoire national qui y trouvent la tranquillité et des sites de nidification dans les cavités, grottes et vires rocheuses. Enfin soulignons la présence de plusieurs futaies de Chêne vert de belle venue, préservées jusqu’à présent des coupes et des incendies.  Bibliographie – Source DEJEAN R. – Parc National des Cévennes – Communication orale. FOUBERT D. – Parc National des Cévennes – Communication orale. BOUSQUET G. – COGARD. – Communication orale. CONSERVATOIRE BOTANIQUE DE PORQUEROLLES – Inventaire des espèces rares et menacées du Languedoc-Roussillon Maîtrise d’ouvrage : Ministère de l’Environnement Maîtrise d’ouvrage déléguée nationale : Secrétariat de la Faune et de la Flore du Muséum National d’Histoire Naturelle Maîtrise d’ouvrage déléguée régionale : Direction Régionale de l’Environnement Languedoc-Roussillon (DIREN) Maîtrise d’oeuvre : Institut des Aménagements Régionaux et de l’Environnement (IARE Montpellier)

ZNIEFFZone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff) FÔRET DOMANIALE DE L’HOMOL : 2076 Ha On note une activité sylvicole importante sur l’ensemble de la forêt.

RandonnéesLe milieu est parcouru par de nombreuses pistes et chemins qui desservent les parcelles de bois. Des voies de communication permettent aussi l’accès à un habitat dispersé ou regroupé en petits villages (Sénéchas, Tarabias…).

VOIR BESSÈGES

ZNIEFFZone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff) PLATEAU DE LA CROIX DE L’HERMITE : 122 Ha Cette zone fait partie du Parc National des Cévennes.

VOIR CONCOULES

ZNIEFFZone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff) FORÊT DOMANIALE DE MALMONTET : 1399 Ha Cette zone fait partie du Parc National des Cévennes.

L’activité sylvicole est importante sur l’ensemble de la forêt. Le milieu est parcouru par de nombreuses pistes et des chemins qui desservent les parcelles de bois. La D 362 serpente dans la moitié sud. Ce grand domaine forestier est situé sur les contreforts orientaux du mont Lozère. Il surplombe Concoules et Génolhac au sud.

Il est constitué de peuplements très variés. Sur les parties les plus basses et les mieux exposées, on rencontre, au-dessus de Génolhac, le Châtaignier. Sur les milieux les plus élevés et les plus frais, à l’ouest et au nord-ouest du périmètre, se développent les futaies de Hêtre. Entre ces deux étages, des futaies de pins noirs , de sapins et de pins sylvestres peuplent ce paysage très fermé.

Au fond des nombreux valats qui sillonnent cette forêt, coulent des torrents semi- permanents.

La délimitation du site est basée sur des critères liés à la végétation, aux activités humaines et à la géomorphologie. La limite retenue englobe l’ensemble de la forêt domaniale de Malmontet : à l’est : elle évite les espaces artificialisés, les landes, en particulier au-dessus de Génolhac, et les boisements lâches – au sud : elle longe une zone artificialisée, puis remonte le ruisseau de l’Homol – à l’ouest : elle suit la forêt. Elle coïncide plus au nord avec des limites géomorphologiques (début du plateau) – au nord : le tracé suit la forêt et coïncide avec le ruisseau de la Malaurière.

Richesse patrimoniale :

1 – Faunistique :

Bondrée apivoreCette forêt accueille des oiseaux forestiers peu communs, protégés sur le plan national : la Bondrée apivore , également protégée sur le plan européen et inscrite sur le livre rouge des espèces menacées de France – le Pic noir , également protégé sur le plan européen – l’Autour des palombes et la Buse variable, oiseaux également inscrits sur le livre rouge des espèces menacées de France et des espèces montagnardes uniquement protégées vivant en lisière de la forêt : – le Venturon montagnard – le Merle à plastron – le Traquet tarier

En outre, ce site est favorable à la nidification de l’Aigle botté . La population française de cet aigle est estimée à 500 couples environ.

Enfin, on note la présence du Cerf.

2 – Floristique :

Cette forêt accueille plusieurs plantes rares : Saxifraga cuneifolia – Chamaecytisus elongatus, espèce protégée sur le plan national et inscrite sur le livre rouge de la flore menacée de France (seule station dans le département du Gard) – Saxifraga cuneifolia : deux stations connues dans le massif-Central ; – Aconitum napellus : espèce inscrite sur le livre rouge de la flore menacée de France.

Outre la présence d’espèces protégées et peu communes, cette zone offre un intérêt écologique et paysager. Elle se compose d’une vaste étendue de forêt entrecoupée de plusieurs valats parfois encaissés. La hêtraie est bien développée sur les hauteurs. La couverture forestière hétérogène et dense offre refuge et nourriture à la faune.

Bibliographie – Source AUBIN P., – Deuxième aperçu sur la flore des environs de Génolhac, la Cézarenque. Bull. mensuel de la Soc. Lim. Lyon, tome 55, fasc. 4, p 133-136. BOUSQUET G. – C.O.GARD- Communications orales. MEJEAN G. – Naturaliste – Communication orale. Maîtrise d’ouvrage : Ministère de l’Environnement Maîtrise d’ouvrage déléguée nationale : Secrétariat de la Faune et de la Flore du Muséum National d’Histoire Naturelle Maîtrise d’ouvrage déléguée régionale : Direction Régionale de l’Environnement Languedoc-Roussillon (DIREN) Maîtrise d’oeuvre : Institut des Aménagements Régionaux et de l’Environnement (IARE montpellier)

office de tourismeLa maison du Parc national des Cévennes Belle maison du Parc national des Cévennes à l’histoire présentée lors de sa visite, qui contient le centre d’information du Parc, le siège administratif des agents de terrain de l’antenne mont Lozère et le centre de documentation et d ‘archives d’une étonnante richesse, librement accessible à tous les publics. En été vous pourrez flâner dans son très beau jardin ou assister a des projections vidéo dans ses caves voûtées. Toute l’année exposition permanente sur le mont Lozère et le Parc national. Centre de documentation et d’archives 18 000 documents référencés, des fonds privés, des microfilms d’état-civil. Ouvert à la consultation sur réservation 04 66 61 19 97. Accès libre et gratuit

3, Grand rue 30450 Génolhac Tél. : 04 66 61 19 97 – Télécopie : 04 66 61 29 40

Centre d’information du Parc Boutique – Exposition en saison estivale ( 01/07 au 31/08) ouvert du lundi au samedi de 10hà12h30 et de 15h à19h GÉNOLHAC

Fait partie de la Communauté de Communes des Hautes Cévennes :

Aujac   |  Bonnevaux   |  Chamborigaud   |  Concoules  |   Génolhac  |   Le Chambon  |   Malons et Elze   |  Ponteils et Brésis   |  Sénéchas

886 habitants

Mairie" MAIRIE : 54 grand rue 30450 GÉNOLHAC – Tél : 04 66 61 10 55

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Génolhac

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Génolhac 44.350533, 3.950266

http://genolhac.fr/

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