Lirac et l ‘Ermitage de la Ste-Baume


LIRAC. Ste Baume Première parution, le 25/01/2021
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LIRAC. Situé sur le vallat dans le Gard rhodanien, le village doit une partie de sa destinée à la personnalité du Comte Henri de Régis de Gatimel. En 1804, la famille de ce dernier hérite du Château de Ségriès, encore présent aujourd’hui au sein de l’appellation.

À l’époque, le domaine n’est pas très florissant. Il tire ses ressources de quelques céréales, de vers à soie et d’un modeste vignoble. En 1925, le Comte décide de reconstituer le vignoble du domaine existant sous l’ère romaine.

Dans les années 30, il se lance dans un autre combat : l’obtention pour le vignoble d’une Appellation d’Origine Contrôlée (A.O.C.). À l’instar d’autres appellations déjà créées, elle prendrait le nom du village central de la région productrice, en l’occurrence Lirac.

En 1881 : les mines de Lirac et de Tavel réunies produisent 3487 tonnes de phosphate et emploient 465 ouvriers. Arrêt temporaire avant 1890. 1899 : 26 ouvriers. Arrêt vers 1911.

À VOIR, À FAIRE…

LIRAC possède un site naturel appelé Sainte Baume (de balme en provençal signifiant « grotte », du  néolithique ).La grotte a servi de refuge aux habitants du village pendant les invasions et les guerres de religion au XVIe siècle. Est-ce en reconnaissance de cette protection ou parce qu’on l’avait oubliée qu’une statuette de la Vierge à l’enfant* y a été trouvée ? C’est là que le 16 mai 1647, un habitant du village, Joseph Queyranne, qui s’était mis à l’abri pendant un orage avec des compagnons de travail, découvrit la statuette, à la lueur d’un éclair.

Avec l’accord de l’Archevêque d’Avignon, dont la commune dépendra jusqu’à la révolution, une chapelle fut érigée sous le titre de Notre Dame de Consolation. Elle se trouvait à quelques mètres du lieu de la découverte, quelques colonnes et pierres taillées en témoignent.

Dès le 14 juillet 1647, la statuette est montée en procession à la grotte et on y célèbre la messe pour la première fois. Des neuvaines de messe y furent dites et des guérisons miraculeuses se produisirent, ce qui attira beaucoup de pèlerins.

Joseph Queyranne, qui souffrait de crises d’épilepsie, s’estima guéri et fit le vœu de devenir ermite à la Sainte Baume. D’autres ermites lui succédèrent. Dans un premier temps, ils vivaient à l’abri d’un rocher. Ensuite, en 1712, l’ermitage fut construit, obstruant l’entrée naturelle de la grotte. Les ermites y vécurent jusqu’en 1905 (année de la séparation de l’Eglise et de l’Etat), date à laquelle ils furent chassés.

Après leur départ , seuls trois pèlerinages annuels furent maintenus par les paroissiens jusque dans les années 90. Actuellement deux pèlerinages ont encore lieu : le lundi de Pâques et le 15 Août.

Accès pédestre libre, à 2 km de Lirac dans un site naturel boisé à protéger. Visite sur RDV d’avril à fin octobre.

Eglise basse, dite aussi crypte de l’église paroissiale, y compris son décor peint – 10e et 11 e siècle (M.H)

Le village possède un magnifique lavoir.

TERRE DE VIGNOBLES : Le prestige des vins de Lirac remonte au XVIe siècle, même si de nombreux faits attestent de la présence des vignes sous l’occupation romaine. Au XVIe siècle donc, les vins de Lirac, appréciés pour leur qualité, trônaient sur les tables des grandes cours royales de l’époque, en France et à l’étranger. Ces vins avaient aussi les honneurs des amateurs éclairés de l’aristocratie et de la haute bourgeoisie parisienne. Le vignoble de Lirac s’étend en terrasses et en coteaux sur la rive droite du Rhône, entre garrigue, mistral et terres arides. Le climat y est typiquement méditerranéen. L’appellation Lirac se situe au sommet de la pyramide dans la hiérarchie du vignoble des Côtes du Rhône. Elle fait partie des 15 crus des Côtes du Rhône et en particulier des crus méridionaux.

Logo Vins A.O.C Côtrd du Rhône dans le Gard 20 communes du Gard produisent des vins d’appellation  » CÔTES DU RHÔNE », classé en A.O.C : On trouve essentiellement 5 types de sols dans les Côtes du Rhône. Les sols à galets aux terres argileuses, les sols caillouteux “argilo-calcaires” et les sols d’épandages caillouteux (sur les pentes des reliefs) offrent à la vigne une alimentation en eau régulière et la restitution, durant la nuit, de la chaleur emmagasinée le jour par les cailloux. Ils sont particulièrement propices à l’élaboration de vins de garde. Les sols loessiques et les sols sablonneux offrent une alimentation hydrique plus contrastée. Ils conviennent mieux à l’élaboration des vins blancs et rosés ainsi qu’aux vins rouges plus légers.

COMPS DOMAZAN ESTEZARGUES FOURNES LIRAC MONTFAUCON MONTFRIN PUJAUT REMOULINS ROCHEFORT DU GARD ROQUEMAURE ST GENIES DE COMOLAS ST HILAIRE D’OZILHAN ST LAURENT DES ARBRES SAUVETERRE SAZE TAVEL THEZIERS VERS PONT DU GARD VILLENEUVE LES AVIGNON

Deux vallats principaux se dessinent en creux dans les pentes qui achèvent le plateau de garrigue vers l’est : celui de Tavel, drainé par le vallat de Malaven, celui de Lirac, creusé par le Nizon. Quant au vallat des Maladières vers St-Laurent-des-Arbres, il annonce déjà la plaine du Rhône.

Les vallons de Tavel et Lirac s’achèvent sur un vaste plateau perché en terrasse, à 125 m d’altitude, entièrement occupé par la vigne. Il est bordé à l’est par le bois de Clary, et longé à l’ouest, au pied des pentes, par la RD 26.

ZNIEFFZone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff) VALLÉE DE LA TAVE : Quelques cultures et prairies ainsi que de nombreux moulins sont situés en bordure du cours d’eau.que franchissent plusieurs passages supérieurs. Des stations d’épuration sont implantées en aval de Tresques et du Pin. Des stations de pompage fonctionnent au niveau de la Bastide-d’Engras. A la hauteur de Saint-Laurent-la-Vernède, à plus de 2 km de sa source, la rivière de la Tave devient permanente. Elle est bordée par une végétation riveraine exubérante aimant les milieux frais et humides : aulnes , frênes, peupliers noirs , saules.., mais aussi par des taillis de chênes verts. Cette végétation est accompagnée de prairies et de cultures dont la présence rehausse la richesse et la diversité du paysage. La délimitation du site repose sur des critères liés à la végétation et aux activités humaines. La limite retenue englobe les ripisylves de la Tave et de deux affluents jusqu’au pont de la N86, ainsi que les zones naturelles riveraines du cours d’eau (prairies, boisement à la hauteur de la Bastide-d’Engras…), qui contrastent avec les vastes secteurs cultivés environnants. Richesse patrimoniale : Cette section de la Tave abrite quelques castors (Castor fiber) ; espèce protégée sur le plan national et inscrite sur le livre rouge des espèces menacées de France. La bibliographie existante ne mentionne pas d’autres éléments remarquables. Cependant, la nature du milieu (ripisylve, cours d’eau « naturel) suggère, par analogie avec d’autres zones, de procéder à des relevés de terrain afin de détecter la présence éventuelle d’espèces rares. Cette zone présente un intérêt écologique et paysager. Les formations arborescentes qui bordent la rivière contrastent avec la végétation xérophile qui caractérise la région méditerranéenne. Cette forêt-galerie, composée d’espèces originaires des régions tempérées, constitue une enclave biogéographique d’un grand intérêt écologique. Les ripisylves sont en effet des zones d’accueil et de refuge pour de nombreuses espèces animales et végétales parfois rares qui recherchent la fraîcheur et l’humidité ainsi que des zones de repos pour les oiseaux migrateurs. Cette vallée comporte notamment une belle futaie d’aulnes. Par ailleurs, elles forment une « zone tampon » protégeant le cours d’eau des milieux plus artificialisés et une « coupure verte » au sein de la plaine viticole. Elles interviennent aussi dans la stabilisation et la fixation des berges ainsi que dans la lutte contre l’érosion particulièrement lors des crues.

Bibliographie – Source NOZERANT R.- Le Castor (Castor fiber), Situation et biotopes dans le Gard – B.M. O.N.C., n° 76. DDA – Schéma départemental de vocation piscicole et halieutique du Gard. Maîtrise d’ouvrage : Ministère de l’Environnement Maîtrise d’ouvrage déléguée nationale : Secrétariat de la Faune et de la Flore du Muséum National d’Histoire Naturelle Maîtrise d’ouvrage déléguée régionale : Direction Régionale de l’Environnement Languedoc-Roussillon (DIREN) Maîtrise d’oeuvre : Institut des Aménagements Régionaux.

COMMUNES CONCERNÉES PAR CES UNITÉS DE PAYSAGE :

Lirac Rochefort-du-Gard Roquemaure St-Laurent-des-Arbres Tavel

Aigaliers Argilliers Belvezet Bouquet Castillon-du-Gard Cavillargues Connaux Domazan Estézargues Flaux Fontarèches Fournès Gaujac La Bastide-d’Engras La Bruguière La Capelle-et-Masmolène Le Pin Lirac Montaren-et-Saint-Mediers Pougnadoresse Pouzilhac Rochefort-du-Gard St-Hilaire-d’Ozilhan St-Hippolyte-de-Montaigu St-Laurent-des-Arbres St-Laurent-la-Vernède St-Marcel-de-Careiret St-Maximin St-Paul-les-Fonts St-Pons-la-Calm St-Quentin-la-Poterie St-Siffret Saint-Victor-des-Oules St-Victor-la-Coste Serviers-et-Labaume Seynes Tavel Uzès Vallabrix Vallérargues Valliguières Vers-Pont-du-Gard

Cavillargues Connaux Gaujac La Bastide-d’Engras Laudun Le Pin Lirac Montfaucon Pougnadoresse Roquemaure St-Geniès-de-Comolas St-Laurent-des-Arbres St-Laurent-la-Vernède St-Marcel-de-Careiret St-Paul-les-Fonts St-Pons-la-Calm St-Victor-la-Coste Tresques

816 habitants

 MAIRIE : place du Cèdre 30126 LIRAC Téléphone : +33 4 66 50 01 54

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Lirac

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Lirac 44.035275, 4.693796

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