Malons et Elze, forêt du Mas de l’Ayre


MALONS-ET-ELZE. Dans le Gard Première parution, le 20/12/2020
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MALONS-ET-ELZE. Commune aux multiples hameaux ( Elze, Vézoles, La Boissière, Le Faget, La Rouvière, la Rousse, Pialouzet, Le Fergon, Liquemiaille, Le Salzet, Le Pradal, Bournaves, Cessenades, Valouze, Pialouzet de Gagnière, La Playsse et Le Frontal. Cessenades ), disséminés dans une magnifique forêt de résineux et de hêtres de grande beauté.

Une voie romaine traversait le territoire, l’église appartenait aux templiers. Seigneurie relevant en partie du duc d’Uzès. Occupation romaine, vestiges d’un poste romain. Filon minéralisé en plomb (galène) et un peu de zinc (blende) mis en exploitation à la fin du 19e siècle par la Cie des mines de Sainte-Marguerite et Courbières qui devient en 1908 la Cie Métallurgique et Minière des Cévennes. Fin de l’ exploitation jugée insuffisamment rentable en 1905.

Elze, hameau gardois depuis 1812, possède une église et un château mentionné depuis le XIVe siècle. Située aux confins des départements de l’Ardèche, du Gard et de la Lozère, cette place surveillait le passage des marchandises sur le chemin muletier. Dans la calade, des entailles ont été pratiquées pour régler le pas des animaux. Les calades de ce secteur servaient aussi à véhiculer les blocs extraits de la montagne, comme en témoignent les nombreux fronts de taille et les emplacements de carrières enfouies dans les pins sylvestres. Les édifices d’Elze sont appareillés en moellons de grès, matériau provenant des affleurements situés au dessus du hameau.

À VOIR, À FAIRE...

Ruines d’un ancien château fort 14ème sur un pic du mont Barre.

Château 14ème à Elze (restauré).

Eglise de Malons12ème/15ème/19ème (IMH). A probablement appartenu à l’abbaye de Bonnevaux. L’édifice est bâti sur le plan des églises romanes provençales : une nef sans bas-côté, voûtée en berceau, terminée par une abside en cul de four.

Calvaire 11ème au cimetière.

Randonnées avec ânesSite d’activités de nature et animaux :

Balades et randonnées libres avec un âne de bât. A la journée ou à la semaine. Accompagnement possible sur demande. Accueil de classes de découverte.

RandonnéesC’est le paradis du randonneur à pied ou à raquette à neige en hiver.

À presque 1000 m, Malons offre son église romane à clocher-peigne, ses magnifiques sentiers qui vous rapprocheront des ruisseaux profonds du sud avec ses « gours » mystérieux ou du Chassezac.

ZNIEFFZone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff) : GORGES DU CHASSEZAC DE LA BORNE VALLÉE DE PATHERES, VALAT DE CHALONDRE : 5470 Ha Parc National des Cévennes, zone périphérique – Autre département concerné : Ardèche.

Gorges du ChassezacPlus en aval, un barrage a été construit sur le Chassezac.

Seul le fond de la vallée est urbanisé avec aux environs la présence de quelques cultures. Signalons des activités de loisirs : escalade, canyoning et tourisme.

Cette zone est située à la confluence de l’Altier, du Chassezac et de la Borne au sein d’une vallée très étroite, encaissée et escarpée. Au niveau du Chassezac, il existe même de véritables gorges où le grondement des eaux, 400 m plus bas, répercuté par les parois, l’aspect chaotique ou déchiqueté des roches et la profondeur de l’abîme vertical laissent une impression très vive.

Le relief très escarpé limite les voies de communication et les activités humaines ; cette vallée, hormis l’urbanisation en fond de vallée et les usines hydro-électriques, a gardé un caractère naturel dominant. Les versants de la vallée sont occupés par une végétation boisée composée de futaies de Pin sylvestre (Pinus sylvestris) et de taillis de Châtaignier (Castanea sativa) ainsi que par une lande à Genêt purgatif (Cytisus purgans) et Fougère-aigle (Pteridium aquilinum).

En bordure de l’eau, lorsque la nature des berges le permet, se développe une ripisylve à frênes, peupliers, saules et aulnes caractéristique des bords des eaux.

La délimitation du site est relativement aisée puisqu’elle correspond à des limites fortes calquées sur des critères géomorphologiques et paysagers. Les limites retenues sont les suivantes : au sud : la ligne de crête séparant le bassin versant du Chassezac de celui de la Cèze – à l’ouest et au nord-est : la coupure nette entre le plateau et la vallée – au nord : la limite s’arrête à hauteur de Monselgues car au-delà, la vallée s’élargit et possède moins d’intérêts.

Richesse patrimoniale : 1 – Floristique : Sur les versants chauds et secs des gorges notamment ceux exposés au sud, se développe une végétation typiquement méditerranéenne, parfois relictuelle. Citons notamment : Taxus baccata (l’If) : station relictuelle unique pour la Lozère et espèce connue à l’état spontané seulement en 5 points dans la région – Molopospermum peloponasiacum : à hauteur de la Chalmette. 2 – Faunistique :

Les nombreux escarpements rocheux et les falaises sont des sites de nidification privilégiés pour les oiseaux rupestres :

AigleFaucon pèlerin (Falco peregrinus) – Hibou grand-duc (Bubo bubo) – Merle bleu (Monticola solitarius) – Grand Corbeau (Corvus corax) – Hirondelle de rocher (Hirundo rupestris).

L’Aigle royal (Aquila chrysaetos), visiteur régulier sur le site et ancien nicheur, serait tout à fait susceptible de se reproduire dans les années à venir.

Signalons également la nidification du Circaète (Circaetus gallicus), de la Bondrée (Pernis apivorus) et de l’Epervier (Accipiter nisus).

Par ailleurs, dans le cours d’eau lui-même, on recense une population de Castor (Castor fiber) ainsi que d’Ecrevisse à pattes blanches (Astacus pallipes).

Les richesses naturelles et architecturales exceptionnelles de la vallée confèrent à ce site un intérêt paysager important qui en font l’un des attraits de la région.

A ceci s’ajoute un intérêt écologique important puisque les bords de la rivière sont particulièrement propices à l’installation d’espèces aimant les milieux frais et humides (ripisylve). quant aux falaises et aux escarpements rocheux, ils sont des zones de nidification pour une avifaune rupestre très spécialisée et peu représentée dans la région.

Enfin, la présence dans le cours d’eau de l’Ecrevisse témoigne de l’excellente qualité du milieu.

Arbousier"Sur le plan floristique, les gorges du Chassezac, notamment sur les versants sud, présentent des affinités méditerranéennes (avec notamment la présence de l’Arbousier (Arbustus unedo) et de plusieurs espèces de cistes.

Bibliographie – Source PINNA J.L. – Parc National des Cévennes. Communication orale PAFFY V. – Garde-pêche. Communication orale Maîtrise d’ouvrage : Ministère de l’Environnement Maîtrise d’ouvrage déléguée nationale : Secrétariat de la Faune et de la Flore du Muséum National d’Histoire Naturelle Maîtrise d’ouvrage déléguée régionale : Direction Régionale de l’Environnement Languedoc-Roussillon (DIREN) Maîtrise d’oeuvre : Institut des Aménagements Régionaux et de l’Environnement (IARE Montpellier)

ZNIEFFZone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff) : FORÊT DOMANIALE DU MAS DE L’AYRE : 5670 Ha Ce territoire, en grande partie classé en forêt domaniale, est inclus dans la zone périphérique du Parc National des Cévennes.

Forêt domaniale des CévennesOn note une activité sylvicole importante sur l’ensemble de la forêt. Celle-ci est parcourue par de nombreuses pistes et chemins qui desservent les parcelles de bois.

Des routes et chemins permettent aussi l’accès à un habitat dispersé ou regroupé en petits villages (Ponteils-et-Brésis, Malons-et-Elze, Bonnevaux, Aujac…).

Quelques pâturages et des prairies entourent les hameaux. Cette zone est située à cheval sur le nord du département du Gard, et les départements de la Lozère et de l’Ardèche, dans les Cévennes schisteuses. Elle comprend un ensemble de vallons et de crêtes acérées, séparées par des vallées.

Dans les secteurs les mieux exposés et en basse altitude, se développent le Chêne vert (Quercus ilex) et le Chêne blanc (Quercus humilis) ; les milieux plus frais sont occupés par la châtaigneraie (à Castanea sativa). En haut des versants s’installe une futaie mixte de hêtres (Fagus sylvatica).

Quelques peuplements de résineux, Pin sylvestre (Pinus sylvestris) et Pin laricio (Pinus nigra subsp laricio), se mêlent à ces grandes formations. Au-dessus de l’étage forestier, une lande à Callune (Calluna vulgaris), Bruyère (Erica sp) et Genêt purgatif (Cytisus purgans) colonise les crêtes escarpées (sommet de la Fage, lande de Bonnevaux).

Au fond des nombreux vallons qui sillonnent ce territoire très forestier, coulent des torrents qui se jettent dans la Cèze au sud.

Une partie de ces eaux sont retenues en aval de Sénéchas par un barrage artificiel.

La délimitation du site est basée sur des critères liés à la végétation, aux activités humaines et à la topographie. Elle tient compte également du découpage administratif. Les limites retenues englobent l’ensemble du versant sud de la forêt domaniale du mas de l’Ayre : à l’est : le tracé correspond à la limite départementale avec l’Ardèche – au nord, la limite passe en ligne de crête – à l’ouest et au sud-ouest : la limite s’arrête à la CÈZE.

Richesse patrimoniale : 1 – Faunistique : 

FauconLes milieux escarpés et les falaises sont fréquentés par un rapace rare en France (400 couples en 1989 et 2 à 4 couples dans le Gard) ; oiseau protégé en France et dans la Communauté Européenne et inscrit sur le livre rouge des espèces menacées de France : le Faucon pélerin (Falco peregrinus).

Les espaces ouverts abritent : le Busard Saint-Martin (Circus cyaneus), protégé en France et dans la Communauté Européenne et inscrit sur le livre rouge des espèces menacées de France. Cette espèce est en limite sud de son aire de répartition, environ une dizaine de couples dans le département. La forêt accueille des rapaces protégés en France et dans la Communauté Européenne et inscrits sur le livre rouge des espèces menacées de France : l’Aigle botté (Hieraaetus pennatus) : probablement nicheur mais cet aigle discret est mal connu des ornithologues – la Bondrée apivore (Pernis apivorus) – le Circaète-Jean-le-Blanc (Circaetus gallicus) ainsi qu’une espèce protégée en France et dans la Communauté Européenne : le Pic noir (Dryocopus martius) : en expansion en France.

2 – Floristique : 

OrchisLa flore comprend deux orchidées protégées sur le plan national : Spiranthes aestivalis : espèce également inscrite dans les directives européennes de Berne et dans la directive habitat, ainsi que sur le livre rouge de la flore menacée de France métropolitaine ; 5 stations répertoriées dans le département – Orchis coriophora : espèce inscrite sur le livre rouge de la flore menacée de France métropolitaine ; 14 stations répertoriées dans le département. et d »autres plantes rares dans la région : Osmunda regalis : 2 stations répertoriées dans le département – Campanula medium : moins de 10 stations répertoriées dans le département – Linaria pelisseriana.

Outre la présence d’espèces rares et protégées, cette zone est d’un grand intérêt écologique. Dans cette vaste étendue peu artificialisée et entrecoupée de plusieurs vallées encaissées, la couverture forestière hétérogène et dense permet à la faune de trouver refuge et nourriture.

Quelques boisements de hêtres sont remarquablement développés. Les crêtes dénudées sont favorables à la nidification d’oiseaux caractéristiques de milieux ouverts : traquet pâtre (Saxicola torquata), fauvettes (Sylvia sp).

Par ailleurs ce type d’habitat naturel représente une richesse patrimoniale ; une directive CEE relative aux habitats de la faune et de la flore sauvages le mentionne comme étant un milieu en danger de disparition et qui nécessite une conservation. Bibliographie – Source BOUSQUET G. – C.O.GARD – Communications orales. DABONNEVILLE F. – Botaniste – Communication orale. LOUIS C., WIENIN M. – Société de Protection de la Nature, section d’Alès – Communication orale. MEJEAN G. – Botaniste – Communication orale. Maîtrise d’ouvrage : Ministère de l’Environnement Maîtrise d’ouvrage déléguée nationale : Secrétariat de la Faune et de la Flore du Muséum National d’Histoire Naturelle Maîtrise d’ouvrage déléguée régionale : Direction Régionale de l’Environnement Languedoc-Roussillon (DIREN) Maîtrise d’oeuvre : Institut des Aménagements Régionaux et de l’Environnement (IARE montpellier)

office de tourismeLa maison du Parc national des Cévennes Belle maison du Parc national des Cévennes à l’histoire présentée lors de sa visite, qui contient le centre d’information du Parc, le siège administratif des agents de terrain de l’antenne mont Lozère et le centre de documentation et d ‘archives d’une étonnante richesse, librement accessible à tous les publics. En été vous pourrez flâner dans son très beau jardin ou assister a des projections vidéo dans ses caves voûtées. Toute l’année exposition permanente sur le mont Lozère et le Parc national. Centre de documentation et d’archives 18 000 documents référencés, des fonds privés, des microfilms d’état-civil. Ouvert à la consultation sur réservation 04 66 61 19 97. Accès libre et gratuit

3, Grand rue 30450 Génolhac Tél. : 04 66 61 19 97 – Télécopie : 04 66 61 29 40

Centre d’information du Parc Boutique – Exposition en saison estivale ( 01/07 au 31/08) ouvert du lundi au samedi de 10hà12h30 et de 15h à19h

GÉNOLHAC

Fait partie de la Communauté de Communes des Hautes Cévennes :

Aujac   |  Bonnevaux   |  Chamborigaud  |   Concoules  |   Génolhac  |   Le Chambon  |   Malons et Elze   |  Ponteils et Brésis   |  Sénéchas

94 habitants

Mairie" MAIRIE : 30450 MALONS ET ELZE -Tél : 04 66 61 10 94

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Malons et Elze

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Malons et Elze 44.419314, 4.024086

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