Mialet, les grottes et le Musée du Désert


MIALET. Dans le Gard. Musée du Désert Première parution, le 05/08/2021
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MIALET. Patrie de Pierre Laporte dit Rolland (Cf. page Guerre des Camisards), chef camisard, tué au château de Castelnau près d’Uzès.

Des réunions protestantes, auxquelles on donna le nom d’ Assemblées du Désert , se tinrent clandestinement dans la montagne jusqu’à la fin des persécutions.

Mialet est demeuré un haut lieu du protestantisme.

Deux filatures et un fabrique de lacets ont été installées en bordure du Gardon pour filet et utiliser de la soie. Elles cessèrent leurs activités entre 1900 et 1930. L’élevage du vers à soie s’arrêta dans les années cinquante. Les charbonnières, nombreuses pendant le dernière guerre, ne fumèrent plus lorsque les capricieux gazogènes furent abandonnés. Les moulins de la bonté et de Trabuc s’arrêtèrent dans les mêmes années. Les châtaigneraies séculaires furent décimées par une maladie dans les années soixante.

La commune se compose de 7 hameaux : Luziers, les Puechs, le Mas Soubeyran, Paussan, le Village, les Aigladines, Brugairolles et Pegairolles. Nombreux sont les touristes attirés par le Gardon et les sites : la Grotte de Trabuc, le Musée du Désert, l’Eglise Saint André, sans oublier le Pont des Camisards et celui des Abarines qui offrent un très beau point de vue sur le Gardon.

Classée “commune touristique” grâce à ses lieux d’accueil, gîtes, chambres d’hôtes, campings, Mialet a reçu le label “village de caractère”. À souligner aussi, les sentiers de randonnées balisés.

Mialet Classé « Patrimoine Mondial » par l’UNESCO en 2011

À VOIR, À VISITER…

Vestiges préhistoriques de la GROTTE DE TRABUC , et paléolithiques de la grotte de MIALET.

Château d’Aubignac 16ème, restauré récemment.

PONT DES CAMISARDS : la construction du pont est effectuée entre 1714 et 1718. En 1720, le pont est en partie “démantelé” par suite d’une forte crue et ne sera réparé qu’en 1782. (MH).  Longtemps, la légende voulut que ce pont en dos d’âne ait été construit par Jean Cavalier, chef camisard, entre 1702 et 1704… Il n’en est rien. Sa construction eut lieu dix ans plus tard, entre 1714 et 1718, lorsque l’intendant de Louis XIV, Monsieur de Basville, procéda à l’aménagement routier cévenol. Le diocèse d’Alès prit une part importante à ce  chantier et les habitants de Mialet furent contraints d’y participer en y travaillant ou en payant des taxes. En 1976, il fut classé Monument historique. (Nelly Bernard)

Pont des Abarines. MIALETLe Pont des Abarines : c’est en 1897 que le projet de construction d’un pont sur le Gardon de Mialet est décidé par les autorités départementales afide désenclaver la vallée. En effet, la seule route qui passe alors par le Pont des Camisards est bien trop étroite…
Le pont est inauguré le 16 octobre 1900. Après cent sept ans de bons et loyaux services, il subit une cure de rajeunissement en 2007

MUSÉE DU DÉSERT. Le mas Soubeyran 17ème/18ème, maison de Rolland.

Moulins à eau, sur le Gardon.

Le Temple :  Le premier temple de Mialet fut édifié en 1562 après la destruction de l’église Saint-André d’où les pierres furent extraites.
En 1685, lors de la révocation de l’édit de Nantes, il est détruit. La reconstruction du temple dut attendre plus de 150 ans et ce n’est qu’en 1837 que les travaux furent menés à bien. La particularité de ce temple est sa forme intérieure octogonale qui, à l’origine, devait permettre à l’assistance de se
disposer en rond autour de la chaire et de la table de communion

Eglise 12ème remaniée 18ème : nef rectangulaire, clocher-tour carré avec 4 fenêtres étroites, choeur en ruine, ferronneries.

LES MARCHÉ VENDREDI MATIN :

MarchésAimargues : Tout produit – Barjac : Tout produit – Bellegarde : Tout produit – Le Cailar : Tout produit – Dions : Alimentaire – Cendras : Tout produit – Gallargues : Tout produit – Générac : Tout produit – Générargues : Tout produit – Jonquières : Alimentaire – Lasalle : Tout produit – MIALET : Alimentaire – Molières : Tout produit – Mus : Alimentaire – Remoulins : Tout produit – Rousson : Alimentaire – Saint-Hippolyte-du-Fort : Tout produit – Saint-Laurent-d’Aigouze : Tout produit – Saint-Quentin : Alimentaire – Salindres : Tout produit

Les Puechs :

Randonnée 12km dénivelé 457 durée 4h30 : Depuis le parking, prendre à droite sur la D 50, traverser le pont des Camisards puis tourner à gauche direction Le Travès / Paussan. Puis, prendre la direction du mas Soubeyran en passant par la Roquette. Au mas Soubeyran, prendre le sentier à droite pour rejoindre le valat de la Baumelle qui conduit au mas du même nom. Passer à droite du mas et continuer sur la piste pour rejoindre la route. Prendre à droite sur la route, et 250 m plus loin, tourner à gauche sur un sentier, direction La Rouvière. À La Rouvière, tourner à gauche sur une piste DFCI et prendre un sentier à gauche qui descend dans le valat de Roquefeuille. Traverser le pont, prendre la route à gauche, puis un petit sentier à droite qui mène à Mialet.

Accès routiers : Anduze, D 129 Générargues, puis D 50 Mialet

Point d’information :  Office de tourisme Cévennes Grand Sud, Anduze. Plan de Brie, 30140 Anduze  Tél : 04 66 61 98 17

ZNIEFF Baignades : LES HAUTS GARDONS

UN EXTRAORDINAIRE ENVIRONNEMENT

ZNIEFFZone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff) CÉVENNES DES HAUTS GARDONS : Localisation : Génolhac – St-André-de-Valborgne – St-Jean-du-Gard – Alès – Bessèges : Superficie 37 000 ha. Parc National des Cévennes, zone centrale et zone périphérique. Point de passage de nombreuses promenades à pied (notamment avec le GR 67).  Pistes forestières et reboisement. Pêche et chasse. Activité agricole : élevage et prairies de fauche. Habitat diffus. Fréquentation automnale par les ramasseurs de champignons. Cette zone englobe la partie la plus haute des Cévennes proprement dites, depuis 900 m d’altitude jusqu’aux environs de Saint-Jean-du-Gard et d’Alès. Ce versant méditerranéen très abrupt se creuse de profonds ravins : les valats ; les torrents cévenols, accrus par de fortes averses, lacèrent les schistes, formant des crêtes comparables à de longues lanières étroites : les serres. La sécheresse estivale très sensible, associée aux effets de l’érosion provoquée par les fortes pluies d’automne marque l’aspect général du paysage. En ce qui concerne la végétation, les versants les plus secs sont orientés au sud ; ils sont soulignés de rochers vifs et ponctués d’une végétation discontinue : Chêne vert , Pin maritime , lande à Bruyère , Ciste , Genêt à balai et Genévrier. Les versants nord, moins secs et plus boisés, sont surtout peuplés par des châtaigniers. La délimitation du site est basée sur des critères paysagers, géomorphologiques, écologiques et liés aux activités humaines. Les limites retenues sont les suivantes : au nord : il s’agit de la limite de la série de végétation du Chêne pubescent qui vient butter contre la série du Chêne sessile à affinité atlantique et montagnarde à l’ouest et au sud-ouest : la limite s’arrête au Bardou et à la Vallée Française en excluant les zones urbanisées (Saint-Etienne-Vallée-Française) à l’est et au sud-est : la limite s’arrête aux bassins d’Alès et de Saint-Jean-du-Gard. Plus au nord, ce sont les villes de Chamborigaud et de Génolhac qui marquent la transition entre les Cévennes lozériennes et les Cévennes gardoises. Richesse patrimoniale : 1 – Floristique : Les nombreux escarpements rocheux abritent une flore rupestre méditerranéenne intéressante (dont certaines espèces sont originaires d’Afrique du Nord) et parfois endémique. Citons notamment :Chrysanthemum monspeliense : endémique cévenole et poussant sur les milieux rupestres – Saxifraga clusii : espèce endémique mais possédant plus de 10 stations en Lozère – Thymus nitens : endémique cévenole – Halimium alyssoides : plante d’origine marocaine, possédant ici sa seule station connue dans la région – Cistus populifolius : espèce protégée – Osmunda regalis – Cheilanthes hispanica : à Notre-Dame de Valfrancesque   Pinus nigra subsp. salzmannii : ce pin indigène constitue une relique de l’époque tertiaire Un peuplement existe à l’extrême nord de la zone aux environs de Coudoulous ainsi qu’au col d’Uglas. 2 – Faunistique :  Les vastes espaces forestiers de ce massif abritent une faune riche en grands mammifères chevreuils , cerfs et petits mustélidés : 1 – Martre , 2 – Genette 3 – Fouine.  Dans les ruisseaux temporaires ou permanents, on rencontre :  le Barbeau méridional : cette espèce d’origine saharienne est présente en France seulement dans le sud du Massif-Central et les Pyrénées-Orientales Son écologie particulière lui permet de coloniser les ruisseaux temporaires où seule subsiste une poche d’eau en été – l’Ecrevisse à pattes blanches : une population relativement importante se maintient dans les ruisseaux de la zone du Parc des Cévennes ;   le Castor : bien que le biotope lui soit peu favorable (berges abruptes, cours d’eau étroit et peu végétalisé), quelques individus colonisent les ruisseaux de Saint-Germain-de-Calberte et de Saint-Martin-de-Lansuscle.  Les hautes Cévennes présentent des intérêts tout à fait exceptionnels, tant d’un point de vue écologique que faunistique ou floristique. Cette vaste étendue restée sauvage et très peu artificialisée est un refuge et une aire d’accueil importante pour bon nombre d’espèces animales et végétales. Les milieux rupestres, peu transformés par l’homme, et où l’eau et le sol sont quasi inexistants, sont colonisés par une flore spécifique (mousses, lichens, sédum, fougères), parfois endémique ou rare. Ce sont aussi des refuges précieux pour bon nombre d’oiseaux et notamment des rapaces devenus rares sur le territoire national qui y trouvent la tranquillité et des sites de nidification dans les cavités, grottes et vires rocheuses. Enfin soulignons la présence de plusieurs futaies de Chêne vert de belle venue, préservées jusqu’à présent des coupes et des incendies.  Bibliographie – Source DEJEAN R. – Parc National des Cévennes – Communication orale. FOUBERT D. – Parc National des Cévennes – Communication orale. BOUSQUET G. – COGARD. –

ZNIEFFZone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff) LES ABARINES : Superficie 39 Ha Une agriculture traditionnelle se maintient dans cette vallée avec des élevages de moutons et de chèvres. La D160 franchit le Gardon sur un pont magnifique. La rivière, accessible seulement à pieds, est fréquentée par les pêcheurs et les baigneurs, durant la période estivale. Cette zone est située dans la vallée du Gardon entre Saint-Etienne-Vallée-Française et MIALET. Elle est composée de gorges assez encaissées formées de granites et de schistes. Une végétation dense de type « maquis » à Bruyère arborescente couvre une grande partie des terres. La Châtaigneraie s’impose dans la moitié sud, tandis que le Chêne blanc et le Chêne vert accompagnés de bouquets de pins maritimes dominent dans la moitié nord. Au lieu dit « les Abarines », le long de la D160, des prairies pâturées et fauchées entourent quelques habitations isolées. Le long du Gardon, cours d’eau permanent comprenant de nombreux trous d’eau entourés de sables, de galets et de gros blocs rocheux, se développent des aulnes (Alnus glutinosa) de grande taille, des et quelques peupliers. La délimitation du site repose sur des critères liés à la géomorphologie, à la végétation et aux activités humaines. La limite retenue englobe la partie la plus encaissée du Gardon autour du pont des Abarines (soit une longueur d’environ 1500 mètres de part et d’autre du pont). Le tracé passe, d’une manière générale, entre la ripisylve et les formations proches du cours d’eau (prairies, friches, grèves) d’une part et les boisements (châtaigniers, chênes verts, pins) d’autre part ; sauf à hauteur du pont des Abarines en rive droite où l’ensemble du versant a été inclus afin de prendre en compte les formations végétales de type maquis et les blocs de quartzite et de schiste. Les berges du Gardon accueillent un oiseau protégé en France et dans la Communauté Européenne et inscrit sur le livre rouge des espèces menacées de France : le Martin-pêcheur. Le Castor, rongeur protégé en France et dans la Communauté Européenne et inscrit sur le livre rouge des espèces menacées de France y vit également en permanence. Enfin, notons la présence d’une espèce en régression : l’Ecrevisse à pattes blanches. Outre la présence d’espèces rares et protégées, cette zone offre un intérêt géologique, écologique et paysager. Les substrats géologiques sont variés et parfois rares pour la région : granites porphyroïdes à cristaux géants de feldspath, enclaves de diorite, de roches métamorphiques, de quartz en blocs sphériques ou de formes tourmentées spectaculaires. On rencontre également de très jolis blocs et galets de quartzite et schistes venant de l’amont, ainsi que des granites altérés en sables grossiers. Une flore abondante et diversifiée, rappelant celle des vallées corses, pousse sur ces différents terrains. De nombreux animaux y trouvent refuge et nourriture. Le cours d’eau et ses abords, composés de blocs grossiers, possèdent un cachet fort apprécié et recherché par les usagers (baignade, promenade, pêche). Du pont des Abarines, on jouit d’une vue magnifique sur une grande partie de cette vallée. Bibliographie – Source DEJEAN R. – Parc National des Cévennes – Communication orale. LOUIS C. – F.A.C.E.N.- Communications orales. PEILLON A. – Castors du Gardon de Mialet- Terre Sauvage, n° 72. SALVAN, – Avifaune du Gard et du Vaucluse. Société de Protection de la Nature Languedoc-Roussillon. Maîtrise d’ouvrage : Ministère de l’Environnement Maîtrise d’ouvrage déléguée nationale : Secrétariat de la Faune et de la Flore du Muséum National d’Histoire Naturelle Maîtrise d’ouvrage déléguée régionale : Direction Régionale de l’Environnement Languedoc-Roussillon (DIREN) Maîtrise d’oeuvre : Institut des Aménagements Régionaux et de l’Environnement (IARE montpellier)

ZNIEFFZone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff) VERSANT UBAC DE LA VALLÉE DU GARDON DE MIALET : Superficie 380 Ha Ce territoire est situé dans la zone périphérique du Parc National des Cévennes. Il appartient aux périmètres sensibles du département. Quelques sentiers dont le GR 61 au nord de la vallée, et des voies qui mènent aux hameaux de Montezorgues, Les Costes et La Tour sillonnent ce territoire. Ce versant calcaire sec exposé au nord constitue la rive droite du Gardon à la hauteur de Mialet.Il est couvert par une garrigue à Chêne vert mélangée à une futaie irrégulière de pins maritimes. Cette végétation devient moins dense dans la partie sud. De nombreuses grottes, de belles falaises, des vires rocheuses et des éboulis, sont disséminés dans ce paysage fermé.Au fond des principaux valats, des ruisseaux temporaires creusent leur lit et viennent se jeter dans le Gardon. La délimitation du site repose sur des critères liés à la géomorphologie et aux activités humaines. La limite retenue englobe l’ensemble du versant ubac autour du Gardon et le petit bassin versant de la Cabanelle au sud. Au fond de la vallée, elle évite les zones urbanisées et leurs abords. Ailleurs, elle correspond à des limites géomorphologiques (crêtes, fond de ravin…). Elle coïncide parfois avec des chemins (au sud, à l’ouest). Enfin elle exclut des habitations installées au coeur du site (hameau de montezorgues). Cette zone recèle une station à Cyclamen balearicum. Cette espèce est inscrite sur le livre rouge de la flore menacée de France et possède moins de 5 stations dans le département. Par ailleurs, ce site abrite une orchidée : Orchis provincialis qui semble peu commune mais dont le statut régional reste à préciser. Outre la présence d’une espèce végétale rare et menacée, cet espace offre un intérêt écologique, paysager, géomorphologique et historique. Le milieu escarpé de cette vallée est d’une manière générale une zone d’accueil et de refuge pour une faune et une flore spécifiques des substrats calcaires ; bon nombre d’oiseaux y trouvent la tranquillité et des sites de nidification dans les cavités rocheuses. On trouve dans cette région très pittoresque, des travertins calcaires et de nombreuses sources accompagnées de cascades. Bibliographie – Source LAGARDE F. – Naturaliste – Communication orale. WIENIN M. – Société de Protection de la Nature, section d’Alès – Communication orale. Maîtrise d’ouvrage : Ministère de l’Environnement Maîtrise d’ouvrage déléguée nationale : Secrétariat de la Faune et de la Flore du Muséum National d’Histoire Naturelle Maîtrise d’ouvrage déléguée régionale : Direction Régionale de l’Environnement Languedoc-Roussillon (DIREN) Maîtrise d’oeuvre : Institut des Aménagements Régionaux et de l’Environnement (IARE montpellier)

ZNIEFFZone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff) HAUTES VALLÉES DU GARDON : Les sections amont des cours d’eau font partie de la zone périphérique du Parc National des Cévennes. De nombreux seuils et des ponts traversent les Gardons. On recense un grand nombre de captages d’eau pour l’irrigation et l’alimentation en eau potable, des gravières dont certaines sont en activité (au nord d’Alès) et des stations d’épuration à proximité du fleuve. Les berges sont fréquentées pour la pêche et, en été, pour la baignade sur des sites localisés (Anduze, Mialet,…). Un grand nombre de campings sont installés près de l’eau (Anduze, Sainte-Cécile-d’Andorge, Mialet, Saint-Jean-du-Gard…). Cette zone comprend LE GALEIZON , affluent du GARDON D’ALÈS ainsi que les Gardons et leurs rives en amont d’Alès et d’Anduze : le Gardon de Mialet – le Gardon de Saint-Jean-du-Gard – le Gardon d’Alès. L’essentiel du cours de ces rivières est situé dans les Cévennes schisteuses. Le bassin amont des cours d’eau, tous permanents, est sauvage. Les versants escarpés sont couverts d’une végétation dense où dominent le Chêne vert , le Pin maritime , le Châtaignier et le Mûrier. Quelques terrasses aujourd’hui abandonnées y sont encore visibles.  Des ripisylves fournies à base d’aulnes auquels s’ajoutent, en aval, les frênes , les peupliers et les saules, soulignent le passage des cours d’eau.  La largeur du lit varie de quelques mètres à plusieurs dizaines de mètres, à proximité d’Anduze et d’Alès où les nombreuses grèves de galets et de graviers sont partiellement colonisées par la végétation (saules,…). Les limites choisies englobent les cours d’eau, les rives boisées et les grèves, qui contrastent avec les milieux environnants artificialisés : cultures, secteurs urbanisés, gravières en activité. L’espace ainsi délimité est discontinu car il englobe à la fois : le Gardon d’Alès et le Galeizon au nord de la ville d’Alès : la limite s’arrête en aval à la partie du cours endiguée dans la traversée de la ville – le Gardon de Saint-Jean-du-Gard – le Gardon de Mialet. Ces deux derniers se rejoignent en amont d’Anduze.
Ici le tracé s’arrête en amont de cette ville car plus bas, le cours d’eau est dégradé par la proximité des zones urbanisées. Richesse patrimoniale 1 – Faunistique : La ripisylve abrite plusieurs espèces d’oiseaux rares, protégées en France et dans la Communauté Européenne, et inscrits sur le livre rouge des espèces menacées de France. La plupart nichent dans la zone : 1 l’Aigrette garzette 2 le Héron bihoreau : en régression sur le plan national 3 la Bondrée apivore 4 le Martin pêcheur 5 – le Circaète Jean-le-Blanc 6 – le Héron cendré.  Chez les rongeurs, les parties avals des cours d’eau accueillent des castors ) ; espèce protégée sur le plan national et inscrite sur le livre rouge des espèces menacées de France. Enfin le Galeizon abrite le Barbeau méridional , poisson dont la conservation nécessite la désignation de zones spéciales de conservation ainsi que l’Ecrevisse à pattes blanches. . 2 – Floristique : La flore comprend deux espèces protégées sur le plan national, inscrites dans le livre rouge des plantes menacées de France métropolitaine : 1 – Orchis coriophora subsp fragrans 2 -Spiranthes aestivalis, espèce inscrite dans deux directives européennes (Berne et Habitat) dont on connait seulement cinq stations dans le Gard et des espèces très rares dans le département : 3 – Cheilanthes hispanica, deux stations dans le Gard, espèce inscrite dans le livre rouge des plantes menacées de France métropolitaine 4 – Neotinea maculata, une station dans le Gard 5 – Spiranthes spiralis et Osmunda regalis – 6, deux stations dans le Gard.  Cette zone présente un intérêt écologique et paysager. Les formations arborescentes qui bordent les cours d’eau contrastent avec la végétation xérophile caractéristique en région méditerranéenne. Ces boisements souvent bien développés, sont composés d’espèces originaires des régions tempérées et constituent une enclave biogéographique d’un grand intérêt écologique. Les ripisylves sont des zones d’accueil et de refuge pour de nombreuses espèces animales et végétales parfois rares qui recherchent la fraîcheur et l’humidité ainsi que des lieux de repos pour les oiseaux migrateurs. Par ailleurs, représentant l’interface entre la rivière et les espaces riverains, les ripisylves forment une zone « tampon » qui isole le cours d’eau des milieux plus artificialisés ainsi qu’une « coupure verte » au sein de la plaine agricole ou des villes.  La végétation concourt à la stabilisation et la fixation des berges, et à la lutte contre l’érosion particulièrement lors des crues. Bibliographie – Source LOUIS C. – Société de Protection de la Nature, section d’Alès – Communication orale. NOZERAND R. – Le Castor (Castor fiber). Situation et biotopes dans le Gard. B.M. ONC n° 76. RIGAL E, LE GARREC C. – Société de Protection de la Nature Languedoc-Roussillon – Communication orale. SALVAN J., – Avifaune du Gard et du Vaucluse – Société de Protection de la Nature Languedoc-Roussillon. Maîtrise d’ouvrage : Ministère de l’Environnement Maîtrise d’ouvrage déléguée nationale : Secrétariat de la Faune et de la Flore du Muséum National d’Histoire Naturelle Maîtrise d’ouvrage déléguée régionale : Direction Régionale de l’Environnement Languedoc-Roussillon (DIREN) Maîtrise d’oeuvre : Institut des Aménagements Régionaux et de l’Environnement (IARE montpellier)

ZNIEFFZone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff) RUISSEAU DE CAMPLONNE : Superficie 4 Ha La rive droite du ruisseau fait partie de la zone périphérique du Parc National des Cévennes. Un chemin longe et franchit le cours d’eau ; il permet de rejoindre le hameau du Boisset situé en amont du périmètre. Ce petit vallon calcaire, orienté nord-sud, est situé entre Mialet et St-Sébastien-d’Aigrefeuille. Un petit ruisseau temporaire y coule au bas des versants couverts d’une garrigue à Chêne vert et Chêne blanc , piquetée de Buis , de filaire et de Cade. Les limites retenues épousent celle de la station d’une plante rare. Elles englobent le ruisseau de Camplonne et ses berges proches jusqu’à la courbe de niveau 300 mètres. Cette zone accueille une espèce rare dans la région, qui se trouve ici à la limite nord de son aire de répartition : Cyclamen balearicum, dont plus de 1000 pieds ont été repérés. Cette plante, inscrite sur le livre rouge des espèces menacées en France, pousse au bord des ruisseaux ou ruisselets intermittents et n’est présente qu’en 5 stations dans le département. L’intérêt de cette zone est essentiellement lié à la présence de Cyclamen. Ce dernier, endémique du Languedoc et des Baléares, n’est présent en France que dans le Gard, l’Hérault et les Pyrénées-Orientales où il est partout très localisé. Cette plante se développe sur les rochers calcaires à l’abri d’arbres à feuilles caduques. Bibliographie – Source CONSERVATOIRE BOTANIQUE DE PORQUEROLLES, – Inventaire des espèces rares et menacées du Languedoc-Roussillon. Maîtrise d’ouvrage : Ministère de l’Environnement Maîtrise d’ouvrage déléguée nationale : Secrétariat de la Faune et de la Flore du Muséum National d’Histoire Naturelle Maîtrise d’ouvrage déléguée régionale : Direction Régionale de l’Environnement Languedoc-Roussillon (DIREN) Maîtrise d’oeuvre : Institut des Aménagements Régionaux et de l’Environnement (IARE montpellier)

557 habitants

Mairie" MAIRIE : 30140 MIALET – Tél : 04 66 85 02 97

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