Ners, ZNIEFF du Gardon moyen


NERS. Dans le Gard Première parution, le 16/12/2020
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NERS. Le village domine la vallée du Gardon. Situé sur le passage de la Voie Régordane. en dessous du pont qui enjambe le Gardon, se trouve un endroit prisé des pêcheurs. En amont du viaduc sur le Gardon, piles du pont romain.

Le Pont  XIXe siècle • Traversée du Gardon
Inauguré en 1830, ce pont est le premier pont en pierre du village. Long de presque 230 mètres, il s’agit d’un  viaduc mixte composé d’une route et d’une double voie ferrée traversant également les collines de Ners par un
tunnel. Il était utilisé pour acheminer la houille du bassin cévenol vers les ports du Rhône.

La Gare : construite entre 1839 et 1841 à l’initiative de Paulin Talabot, ingénieur des ponts et chaussées et entrepreneur de chemins de fer. La gare est mise en service en 1841 par la Compagnie des mines de la  Grand’Combe et des chemins de fer du Gard. Le bâtiment voyageurs, en brique avec des éléments de style néogothique, est une copie d’une station de chemin de fer anglaise. Ce bâtiment fi gure dans la nomenclature 1911 des gares, stations et haltes, de la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée. Les façades en brique, les encadrements moulurés en pierre et les toitures en ardoise du bâtiment-voyageurs (l’un des
plus anciens de France) sont inscrits aux Monuments Historiques par arrêté du 25 juin 1987.

Château 15ème, tour de guet 12ème. La tour de guet du village, construite au XIIe siècle, se vit prolongée par des murs d’enceinte protégeant alors les habitations de l’époque. Ce bâtiment, le plus ancien du village, est aujourd’hui dénommé le château de Ners.

Moulin à vent.

Randonnées G.R 700 GÉNOLHAC – NERS

L’itinéraire quitte la faille de Villefort pour aborder le bassin minier des Cévennes dont on peut voir d’anciens sites d’exploitation. On arrive ensuite à Alès dans une vaste zone de garrigue. Itinéraire : 1 – Génolhac – Portes, 14 km 2 – Portes – Alès, 24km 3 – Alès – Ners, 17,5 km.

ZNIEFFZone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff) : RIPISYLVE DU GARDON MOYEN : Un grand nombre de captages d’eau, des gravières dont certaines sont en activité (Ners, Moussac, St-Chaptes, Dions) et des stations d’épuration (Ners, Boucoiran,…) fonctionnent le long de la rivière.

Les berges sont fréquentées pour la pêche et, en été, pour la baignade sur des sites localisés. Un grand nombre de campings sont installés près de l’eau (Anduze, Cardet, Moussac…).

Cette zone comprend les Gardons en aval d’Alès et d’Anduze jusqu’à Dions. Ces Gardons se rejoignent en amont du site au niveau de Ribaute-les-Tavernes. À cette confluence, les cours d’eau qui traversent des zones agricoles très riches sont pourvus de très belles ripisylves.

Plus en amont et surtout en aval de Ners, le Gardon présente des sections plus dégradées où la ripisylve est entrecoupée par de nombreux aménagements (gravières, campings…). La végétation est formée d’espèces aimant les milieux frais et humides, frênes , peupliers, aulnes, saules … Cette formation végétale exubérante peut atteindre plusieurs dizaines de mètres de large. Dans les milieux mieux drainés, se développent les chênes pubescents et les chênes verts.

Des cultures et des friches s’étendent de part et d’autre de ces milieux boisés. La faiblesse des pentes et le peu de dureté des terrains ont permis la formation d’un vaste lit (plus de 200 mètres de large par endroits) bordé de nombreuses grèves de galets et de graviers plus ou moins colonisées par la végétation (saules…).

La délimitation du site est claire. La limite retenue englobe la ripisylve et les grèves du Gardon, qui contrastent avec les cultures et les plantations situées en périphérie. Elle exclut l’ensemble des zones les plus artificialisées, notamment les secteurs urbanisés, les gravières en activité et les grands espaces de cultures intensives. Elle s’arrête en amont aux zones urbanisées d’Anduze et d’Alès et en aval à l’entrée des gorges qui font l’objet d’une autre ZNIEFF.

Richesse patrimoniale :

1 – Faunistique :

De nombreux oiseaux remarquables ont été recensés :

le Balbuzard pêcheur : de passage ; le Rollier d’Europe – l’Aigrette garzette – le Héron bihoreau : en régression – le Faucon hobereau – le Busard cendré – la Bondrée apivore – l’Oedicnème criard – le Martin pêcheur – le Circaète Jean-le-Blanc – la Cigogne blanche : de passage – le Milan royal : de passage – la Pie-grièche écorcheur – la Chouette chevêche – la Huppe fasciée – le Milan noir – le Hibou petit-duc – la Pie-grièche grise – le Guêpier – l’Engoulevent d’Europe – le Héron cendré.

Rollier d'EuropeAigrette garzetteHéron bihoreauBondrée apivore

 

 

 

Chouette chevêcheHibou petit-duc

Castor FiberChez les rongeurs, cette zone abrite des castors ; espèce protégée sur le plan national et inscrite sur le livre rouge des espèces menacées de France.

Salamandre tachetéeDes amphibiens peu communs et en régression en France fréquentent les petites mares à proximité du Gardon : le Pélobate cultripède, le Crapaud calamite , la Salamandre tachetée , le Pélodyte ponctué et le Triton palmé.

2 – Floristique :

La flore comprend deux espèces protégées sur le plan national, inscrites sur le livre rouge des plantes menacées de France métropolitaine : Tulipa sylvestris – Orchis coriophora et des espèces très rares dans le département : Ophrys arachnitiformis, dont c’est la seule station dans le Gard, espèce inscrite dans le livre rouge des plantes menacées de France métropolitaine – Bromus japonicus et Spiranthes spiralis : 2 stations dans le Gard – Ophrys lutea : 3 stations dans le Gard.

Cette zone présente un intérêt écologique et paysager. Les formations arborescentes qui bordent les cours d’eau contrastent avec la végétation xérophile caractéristique en région méditerranéenne.

Ces boisements ici bien développés, sont composés d’espèces originaires des régions tempérées et constituent une enclave biogéographique d’un grand intérêt écologique. Les ripisylves sont des zones d’accueil et de refuge pour de nombreuses espèces animales et végétales parfois rares qui recherchent la fraîcheur et l’humidité ainsi que des lieux de repos pour les oiseaux migrateurs, 25 espèces d’oiseaux ont d’ailleurs été recensées. Par ailleurs, les ripisylves forment une zone « tampon » qui isole le cours d’eau des milieux plus artificialisés ainsi qu’une « coupure verte » au sein de la plaine agricole.La végétation concourt à la stabilisation et la fixation des berges, et à la lutte contre l’érosion particulièrement lors des crues.  Bibliographie – Source LOUIS C. – Société de Protection de la Nature, section d’Alès – Communications orales CORRE J.J., – Plantes rares et menacées du Gard. Conservatoire Botanique de Porquerolles. NOZERAND R.- Le Castor (Castor fiber). Situation et biotopes dans le Gard. B.M. O.N.C. n ° 76. RIGAL E., LE GARREC C. – Société de Protection de la Nature, section d’Alès – Communication orale. SALVAT J. – Avifaune du Gard et du Vaucluse – Société de Protection de la Nature Languedoc-Roussillon. TCHOU YEN TCHEN G – Etudes écologiques et phytosociologiques sur les forêts riveraines du Bas-Languedoc, Végétatio, vol. 1, p. 2 à 28. Maîtrise d’ouvrage : Ministère de l’Environnement Maîtrise d’ouvrage déléguée nationale : Secrétariat de la Faune et de la Flore du Muséum National d’Histoire Naturelle Maîtrise d’ouvrage déléguée régionale : Direction Régionale de l’Environnement Languedoc-Roussillon (DIREN) Maîtrise d’oeuvre : Institut des Aménagements Régionaux et de l’Environnement (IARE montpellier)

ZNIEFFZone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff) CONFLUENCE DES GARDONS D’ALÈS ET D’ANDUZE : 187 Ha Les berges de la rivière sont le siège de nombreuses activités touristiques ou économiques.

Quelques seuils et trois ponts (routier et de chemin de fer) traversent les Gardons. On note des pompages, et une sablière dans un coude de la rivière à hauteur de Ners.

Les berges sont très fréquentées par les pêcheurs et, en été, par les baigneurs.

La chasse au gibier d’eau est pratiquée activement.

Cette zone comprend la confluence du Gardon d’Alès (venant du nord) et du Gardon d’Anduze (venant de l’ouest). A ce niveau, les Gardons, bordés de très belles ripisylves traversent des espaces agricoles très riches.

La faiblesse des pentes et le peu de dureté des terrains ont permis la formation d’un vaste lit (plus de 150 mètres de large par endroits) avec de nombreuses grèves de galets et de graviers plus ou moins colonisées par la végétation (saules…). Une végétation riveraine exubérante aimant les milieux frais et humides, frênes , peupliers , aulnes , saules … accompagne les cours d’eau. Cette ripisylve peut atteindre une largeur de plusieurs dizaines de mètres. Sur les milieux mieux drainés, se développent les chênes pubescents et les chênes verts.

La délimitation du site est claire : La limite retenue englobe la ripisylve et les grèves situées de part et d’autre des Gardons, qui contrastent avec les cultures et les plantations environnantes. Elle exclut les espaces les plus artificialisés, notamment les habitations.

Richesse patrimoniale :

1 – Faunistique :

La ripisylve abrite une avifaune nicheuse ou de passage très riche et souvent menacée – l’Aigrette garzette – le Héron bihoreau : en régression sur le plan national et dans le département – le Faucon hobereau – la Bondrée apivore – le Martin pêcheur – le Circaète Jean-le-Blanc – la Cigogne blanche : de passage – le Milan royal : de passage la Chouette chevêche – la Huppe fasciée – la Buse variable – le Milan noir – le Faucon crécerelle – la Chouette effraie – le Hibou petit-duc le Guêpier – le Héron cendré

Chez les rongeurs, le Castor occupe le cours d’eau.

2 – Floristique :

Tulipa sylvestrisLa flore comprend une espèce protégée sur le plan national, inscrite dans le livre rouge des plantes menacées de France métropolitaine : Tulipa sylvestris.

Cette zone présente un intérêt écologique et paysager. Les formations arborescentes qui bordent les cours d’eau contrastent avec la végétation xérophile caractéristique en région méditerranéenne.

Ces boisements sont composés d’espèces originaires des régions tempérées et constituent une enclave biogéographique d’un grand intérêt écologique. Les ripisylves sont des zones d’accueil et de refuge pour de nombreuses espèces animales et végétales parfois rares qui recherchent la fraîcheur et l’humidité ainsi que des lieux de repos pour les oiseaux migrateurs.

Par ailleurs, représentant l’interface entre la rivière et les espaces riverains, les ripisylves forment une zone « tampon » qui isole le cours d’eau des milieux plus artificialisés ainsi qu’une « coupure verte » au sein de la plaine agricole. La présence de la végétation concourt à la stabilisation et à la fixation des berges ainsi qu’à la lutte contre l’érosion, particulièrement lors des crues.

COMMUNES CONCERNÉES PAR CES UNITÉS DE PAYSAGE :

Aigremont Anduze Boisset-et-Gaujac Boucoiran-et-Nozières Bragassargues Canaules-et-Argentieres Cardet Cassagnoles Durfort-et-Saint-Martin-de-Sossenac Lédignan Lézan Logrian-Florian Maruéjols-les-Gardon Massanes Massillargues-Attuech   Puechredon Quissac Ribaute-les-Tavernes St-Bénézet St-Jean-de-Crieulon St-Jean-de-Serres St-Nazaire-des-Gardies St-Théodorit Sauve Savignargues Tornac Vézénobres

Aigaliers Aubussargues Baron Boucoiran-et-Nozières Brignon Castelnau-Valence Collorgues Cruviers-Lascours Deaux Domessargues Euzet Foissac Garrigues-Sainte-Eulalie Martignargues Maruéjols-les-Gardon Mauressargues Méjannes-les-Alès Monteils Moussac  St-Bénézet St-Cesaire-de-Gauzignan St-Dézéry St-Etienne-de-l’Olm St-Geniès-de-Malgoirès St-Hippolyte-de-Caton St-Jean-de-Ceyrargues St-Just-et-Vacquières St-Maurice-de-Cazevieille Sauzet Serviers-et-Labaume Vézénobres

665 habitants

Mairie" MAIRIE : Place Jean Vigne 30360 NERS  – Tél : 04 66 83 51 47

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Ners

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Ners 44.027258, 4.156841
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