Saint-roman-de-codières, et le menhir de la Pierre Plantée


SAINT-ROMAN-DE-CODIÈRES. Dans le Gard Première parution, le 29/01/2021
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SAINT-ROMAN-DE-CODIÈRES. Au lendemain d’Alésia, les Romains construisirent un fort sur la montagne du Cayrel. La tour carrée faisait partie des chaînes cévenoles de signalisation par le feu : celle des seigneurs d’Anduze-Sauve jusqu’en 1243 ( Chaîne Sommières – Anduze – St-Laurent-de-Trèves, en Lozère).

La chaîne proprement dite comprend la tour royale de Sommières, les tours de Villevieille (100m) , de Sardan (100m, 5×5) de Thoiras ( cette tour-relais fut détruite à l’explosif à la révolution) et les tours de Sandeyran (191m) à Tornac, tour de Peyre du château de Beauvoir à Soudorgues, une petite tour sur la crête de St-Roman, les hauteurs du château Roquehaulte ( aujourd’hui ruiné) à Bragassargues, les hauteurs du château des Gardies, dont les signaux pouvaient se voir depuis le rocher St-Julien d’Anduze, siège du château primitif et les hauteurs du château de Montsauve ( le château était situé sur le sommet dominant le confluent des gardons de St-Jean-du- Gard et de Mialet.

L’habitat est dispersé en de nombreux mas et hameaux.

À VOIR, À FAIRE…

Vestiges préhistoriques et antiques : Menhir du col de Pierre Plantée. Les mégalithes présents sur le territoire de Saint-Roman de Codières, sont le témoignage d’une présence humaine à la fin du néolithique. De même, le biface (galet taillé) découvert sur la montagne de la Fage, atteste d’une fréquentation humaine pendant le paléolithique ancien. Des sept menhirs recensés, cinq sont encore dressés.

Tour de guet romaine. Tour carrée sarrasine de l’ancien château domine St-Roman-de-Codières. Le village s’est construit autour d’elle.

Eglise romane de granit.

La commune actuelle de St-Roman-de-Codières, d’une superficie de 1 843 hectares, s’étend sur trois petites vallées : la vallée du Vidourle, vers ST-HIPPOLYTE-DU-FORT. La vallée du Recodier, vers SUMÈNE et la vallée de Suménette et de Combe Bonne, portant le nom du Savel, vers ST-MARTIAL.

Antérieurement, elle comprenait également la vallée du Cayla, aujourd’hui rattachée à la commune de Sumène. Outre le chef-lieu, qui ne regroupe que quelques habitations autour de l’église, la mairie et la tour

Un territoire entre calcaire, schiste et granite Ces vallées s’articulent autour de trois massifs aux paysages différents :

– la Fage, grande barrière de calcaire, contrefort Ouest des Cévennes, plantée aujourd’hui de pins.

– le Mont Liron, au Nord, aux chemins millénaires avec ses drailles, menhirs, dolmens, blocs de granit et ses fosses à loups.

– le Serre de Cambon, crête schisteuse, aux pentes raides recouvertes de châtaigners, cultivés autrefois tant pour leurs fruits que pour leur bois utilisé sous diverses formes, notamment en tonnellerie.

L’économie de la commune est aujourd’hui essentiellement rurale et orientée vers le tourisme.

Le Vidourle, qui va se jeter dans la Méditerranée 85 kilomètres plus loin au Grau-du-Roi, prend sa source sur le territoire de la commune au pied du massif de la Fage.

ZNIEFFZone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff) MONTAGNE DE LA FAGE ET DES CAGNASSES : 4550 Ha.

AIGLE DE BONELLIUn arrêté de biotope est en cours d’instruction au du pic du Midi ; les espèces concernées sont l’Aigle de Bonelli (Hieraaetus fasciatus) et l’Aigle royal (Aquila chrysaetos).

Un site sur la vallée du Rieutord est classé en réserve naturelle volontaire.

Par ailleurs, le domaine forestier de la Fage est classé en forêt domaniale.

RandonnéesCet espace est parcouru de nombreux chemins, pistes forestières (dans la forêt de la Fage en particulier) et routes (D4 dans les gorges du Rieutord et la D317). Quelques habitations y sont implantées.

Il est entouré de cultures et de pôles urbanisés (SUMÈNE, St-Hippolyte-du-Fort).

Cette grande étendue calcaire au relief escarpé (nombreuses falaises, corniches et grottes) représente les premiers contreforts des Cévennes méridionales.

La partie sud, sud-ouest du territoire retenu se situe dans le département de l’Hérault. Ce vaste massif forestier culmine à 931 m. il est constitué par plusieurs collines (montagne de la Fage, montagne des Cagnasses, pic du Midi) entrecoupées de vallons étroits (gorge du Rieutord).

La végétation est dominée par des garrigues à Chêne vert et à Chêne blanc accompagnés d’arbustes divers, caractéristiques des milieux calcaires méditerranéens : Genévrier, Buis, Pistachier … Dans les milieux plus frais, en fond de vallon se développent le Châtaignier et des ripisylves.

En limite de ce vaste ensemble, des friches colonisent d’anciennes parcelles jadis cultivées. La délimitation du site s’appuie sur les caractères géographiques et topographiques du massif calcaire qui comprend trois grandes unités : le massif du pic du Midi et le causse – la montagne de la Fage – la vallée du Rieutord. La limite longe les zones agricoles et urbanisées et s’appuie pour une large part sur les voies de communication ou sur les lignes de crête.

Richesse patrimoniale :

Elles sont d’ordre faunistique et floristique :

AIGLE DE BONELLILes milieux escarpés sont un biotope de prédilection pour l’avifaune rupestre parmi laquelle on relève des espèces protégées et inscrites sur le livre rouge des espèces menacées : l’Aigle de Bonelli : seule une trentaine de couples nichent encore en France méditerranéenne – l’Aigle royal – le Hibou grand-duc – la Chouette chevêche – le Circaète Jean-le-Blanc – le Merle bleu – le Faucon crécerelle – le Grand Corbeau – le Milan royal : de passage – le Percnoptère : de passage.

GenetteChez les mammifères, on rencontre une espèce protégée et inscrite sur le livre rouge des espèces menacées : la Genette.

D’un point de vue botanique, il est important de noter la présence de Scilla bifolia qui se trouve ici en limite méridionale de son aire de répartition.Outre la présence d’une avifaune protégée et rare, cette zone possède un intérêt paysager et écologique. La vallée encaissée, les escarpements rocheux et les belles falaises composent un paysage attractif. Le milieu rocheux offre de forts contrastes, liés au relief accidenté et à la variété des expositions.

Les versants abrupts et escarpés de ce massif sont d’une manière générale une zone d’accueil et de refuge pour une faune et une flore spécifiques des substrats dolomitiques ; bon nombre d’oiseaux y trouvent la tranquillité et des sites de nidification dans les cavités, grottes et vires rocheuses. De plus, certains taillis âgés de chênes pubescent représentent une formation végétale peu courante dans la région.

Bibliographie – Source A.V.E.N., – Projet Rieutord : pour permettre le retour des grands rapaces sur les falaises du Ranc des Banes. BOUSQUET G.- C.O.GARD – Communications orales RICAU B. – A.V.E.N.- G.R.I.V.E.- Communications orales. Maîtrise d’ouvrage : Ministère de l’Environnement Maîtrise d’ouvrage déléguée nationale : Secrétariat de la Faune et de la Flore du Muséum National d’Histoire Naturelle Maîtrise d’ouvrage déléguée régionale : Direction Régionale de l’Environnement Languedoc-Roussillon (DIREN) Maîtrise d’oeuvre : Institut des Aménagements Régionaux et de l’Environnement (IARE montpellier)

171 habitants

Mairie" MAIRIE : 30440 ST ROMAN DE CODIÈRES – Tél : 04 67 81 30 50

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SAINT ROMAN DE CODIÈRES

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SAINT ROMAN DE CODIÈRES 44.002989, 3.778906

http://www.saintromandecodieres.fr/

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