Soustelle, village cévenol à l’habitat dispersé


SOUSTELLE. Dans le Gard Première parution, le 21/09/2021
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SOUSTELLE. Sur son territoire se trouve Patrimoine préhistorique exceptionnel. Le Néolithique, période de la Préhistoire qui débute vers 9 000 av J.-C. et se termine vers 2000 av J.-C., a été marqué par le polissage de la pierre, la sédentarisation et l’apparition des premières cités.

les hommes sont arrivés vraisemblablement à la fin de cette période. Et ils ont laissé des traces exceptionnelles : vingt-quatre monuments funéraires recensés à ce jour.

Trois sites, dont le Ron Traoucat, le plus spectaculaire, Péries et Malausette, accueillent ces vestiges remarquables.

Dolmens et tumulus :  Sur la crête qui sépare les vallées du Gardon et du Galeizon, à 520 mètres d’altitude, six éléments, dolmens, tumulus et coffres, témoignent de l’évolution des rites funèbres, mais aussi des débuts de la construction en pierres sèches, technique que les hommes transmettent et pratiquent toujours.

Le plus beau vestige reste la chambre sépulcrale, que l’on peut qualifier de monumentale : un cercle de pierre de plus de cinq mètres de diamètre entourant un coffre, destiné à recevoir le corps. Au-dessus, des dalles forment un tumulus à deux niveaux. Une construction unique dans la région.

Au hameau de Peyraube, la nécropole est plus récente. Elle date du VIe siècle avant J.-C. Mais elle a été construite sur l’emplacement de tombes plus anciennes, datant elles du Néolithique

Mine de houille d’Olympies, ou du Mattas : La concession d’ Olympie est créée en 1825. Lors de l’ abandon en 1946, une partie du matériel, laissé sur place à cause des difficultés de transport, est en partie toujours visible, en particulier un trommel (crible cylindrique à charbon) à 3 granulométries (2, 5 et 7 cm) . Cadres de soutènement de type Clément dans une galerie actuellement obstruée.

À VOIR, À VISITER…

Le château d’Olympie XIVe siècle • Privé, visible de l’extérieur.
Les premières constructions de ce château, situé à proximité du Galeizon, fi gurent dans les grimoires de 1308. Un
grand fl ou demeure concernant ce dernier sur la période comprise entre sa construction et les années 1600, les
archives ayant disparu dans l’incendie du bâtiment en 1703.
Il aurait été construit pour surveiller l’entrée de la vallée du Galeizon, les traces des roues des diligences sont encore visibles dans la roche. Le château fut brûlé en 1703 par les Huguenots, puis reconstruit jusqu’en 1733. Durant la seconde guerre mondiale, le château servît de relais au maquis de Saint Martin de Boubaux.
Le château de Périès XIIIe siècle • Privé, visible de l’extérieur.
Le fi ef de Périès est évoqué dès le XIIIe siècle. Si plusieurs versions existent sur son rattachement à la famille Firmas, que certains font remonter au XIVe siècle, un fait est absolument certain : Anne des Estienne, dame de Périès, l’a apporté en dot à Bernard de Firmas, écuyer, lors de leur mariage en 1572. Ce château brûla pendant la guerre des Camisards.
Le château de Soustelle XIIe siècle • Privé, visible de l’extérieur.
Situé près de l’église Saint-Pierre, il est le moins bien conservé des trois châteaux présents sur la commune,
mais il est également le moins modifié par rapport à sa construction d’origine, avec ses deux magnifiques tours
et son mâchicoulis. On peut aussi y voir la pierre d’angle où reposait la troisième tour du château, côté nord-est,
et une génoise à trois rangées. Les nombreuses meurtrières qu’il est possible d’observer témoignent de sa
vocation défensive. Cet édifice très ancien, aurait été incendié trois fois avant 1100.

Ruines d’une ferme fortifiée : fenêtres à meneaux.

Eglise rustique Saint-Pierre 16ème, brûlée au 18ème.

 La vallée de Galeizon : Cette vallée très enclavée est restée sauvage. On y remarque : Une pinède de Pin de Salzmann. Toutes les stations françaises de cette espèce à aire disjointe sont importantes pour la conservation de sa variabilité génétique – Des landes sèches à Ciste de Pouzolz – Des ravins humides qui abritent de nombreuses fougères. Les cours d’eau sont de bonne qualité et sont fréquentés par des espèces d’intérêt communautaire telles que le Barbeau méridional , le Blageon et l’Ecrevisse.

Vallée cévennole particulièrement enclavée et qui a conservé une diversité d’habitats naturels qui lui confère un attrait particulier.

Avec les sites voisins des vallées du Gardon de Mialet et du Gardon de Saint Jean, elle constitue un ensemble très représentatif de la diversité des milieux méditerranéens montagnards sur substrat siliceux.

ZNIEFFZone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff) HAUTES VALLÉES DU GARDON : Les sections amont des cours d’eau font partie de la zone périphérique du Parc National des Cévennes.

De nombreux seuils et des ponts traversent les Gardons. On recense un grand nombre de captages d’eau pour l’irrigation et l’alimentation en eau potable, des gravières dont certaines sont en activité (au nord d’Alès) et des stations d’épuration à proximité du fleuve. Les berges sont fréquentées pour la pêche et, en été, pour la baignade sur des sites localisés (Anduze, Mialet,…).

Un grand nombre de campings sont installés près de l’eau (Anduze, Sainte-Cécile-d’Andorge, Mialet, Saint-Jean-du-Gard…).

VOIR SAINT-ANDRÉ-DE-VALBORGNE

ZNIEFFZone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff) VALLON DE TRABUC LA BLANCHARDE : 133 Ha Ce territoire fait partie de la zone périphérique du Parc National des Cévennes. La grotte de Trabuc est un site ouvert au public. Une voie d’accès et un parking permettent d’accueillir les nombreux visiteurs.

Quelques sentiers parcourent la garrigue notamment au nord-est. A l’ouest, le GR61-GR67 longe le périmètre.

Au nord, les coupes de bois ont été effectuées il y a quelques années. Cet espace aride, au sous-sol calcaire, est situé au sud de Mialet.

Il comprend le vallon de Trabuc, en amont duquel débouche la grotte de Trabuc, et d’autres petits vallons situés à proximité du mas du Pré au lieu-dit « la Blancharde ». Des ruisseaux temporaires s’écoulent au fond des principaux ravins.

La végétation se compose d’une garrigue à Chêne vert et à Chêne pubescent ( plus ou moins dense, en fonction de l’exposition. A proximité du mas du Pré, et sur le versant exposé au sud-est du vallon de Trabuc, la garrigue est plus ouverte. Au nord du périmetre, de jolis oliviers poussent sur des bancels exposés au sud.

La délimitation du site est basée sur des criteres liés à la géomorphologie et à la végétation. La limite englobe l’ensemble du vallon de Trabuc et les territoires boisés autour de la Blancharde. Elle coïncide parfois avec des chemins (sud, sud-est, nord-est), évite une coupe de bois récente au-dessus de Trabuc et longe des zones urbanisées au nord-ouest. Au nord, elle suit le sommet d’un vallon. Ces vallons accueillent trois especes rares dans la région : Neotinea maculata : seule station connue dans le département – Cyclamen balearicum : moins de 5 stations connues dans le département. Cette espèce pousse au bord des ruisseaux ou ruisselets intermittents ; elle est inscrite sur le livre rouge des espèces menacées en France. Il s’agit de la station française la plus importante : Orchis provincialis.

L’intérêt de cette zone est essentiellement lié à la présence des plantes rares et notamment du Cyclamen. Ce dernier, endémique du Languedoc et des Baléares, n’est présent en France que dans le Gard, l’Hérault et les Pyrénées-Orientales où il est partout très localisé. Cette plante se développe sur les rochers calcaires à l’abri d’arbres à feuilles caduques. Bibliographie – Source AUBIN P. – Catalogue des plantes vasculaires du Gard. Révision des orchidacées. CONSERVATOIRE BOTANIQUE DE PORQUEROLLES, – Inventaire des espèces rares et menacées du Languedoc-Roussillon. DABONNEVILLE F. – Botaniste. Communication orale. JEANTET – Muséum d’Histoire Naturelle de Nimes. Communication orale. Maîtrise d’ouvrage : Ministere de l’Environnement Maitrise d’ouvrage déléguée nationale : Secrétariat de la Faune et de la Flore du Muséum National d’Histoire Naturelle Maitrise d’ouvrage déléguée régionale : Direction Régionale de l’Environnement Languedoc-Roussillon (DIREN) Maitrise d’oeuvre : Institut des Aménagements Régionaux et de l’Environnement (IARE montpellier)

ZNIEFFZone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff) CÉVENNES DES HAUTS GARDONS :

Localisation : Génolhac – St-André-de-Valborgne – St-Jean-du-Gard Bessèges : Superficie 37 000 ha :

VOIR ST-JEAN-DU-DU-GARD

141 habitants

Mairie" MAIRIE : Arbousse 30110 SOUSTELLE – Tél : 04 66 30 00 09

http://www.soustelle.fr/

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