Les Personnalités et Célébrités du Gard


Première parution, le 12/11/2010
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Ils ont Marqué l’Histoire… Poètes, écrivains, hommes politiques,…

L’origine de la ville de Nîmes est incertaine. La légende veut que l’origine de la ville soit attribuée à Nemausus, un des fils prétendus d’Hercule héros éponyme de Nîmes.

mosaïque Étymologiquement Nemausus pourrait trouver son origine dans le mot celtique Nemos, qui signifie lieu consacré à la Religion. Strabon et Pline rapportent qu’une peuplade celte se serait établie dans cette région au VI siècle av.J.C et aurait fondé l’antique capitale des Volques Arécomiques. La victoire remportée sur les Arvernes par Gnaeus Domitius Ahenobarbus et Quintus Fabius Maximus, en 121 av. J.-C., décida du sort de la ville : l’inquiétude que lui causaient ses voisins turbulents l’engagea à s’offrir d’elle-même aux Romains et à se mettre sous leur protection sans pour autant lui permettre d’échapper aux dévastations causées par l’irruption des Cimbres et des Teutons.

La colonie fondée par Octave Auguste – sous la direction de Marcus Vipsanius Agrippa

( Têtes opposées d’Agrippa à gauche et d’Auguste à droite La tête d’Agrippa est coiffée d’une couronne rostrale laurée, celle d’Auguste est laurée. R/ COL – NEM. Crocodile enchainé à un palmier qui est surmonté d’une couronne ; sous le crocodile, deux palmettes.)

Auguste (Latin : Caius Octavius Thurinus à sa naissance, Imperator Caesar Divi Filius Augustus à sa mort), d’abord appelé Octave puis Octavien, né le 23 septembre 63 av. J.-C. et mort le 19 août 14 ap. J.-C. est le premier empereur romain…

Octavien devient Auguste : ce titre est assez particulier. Conformément à la tradition romaine, il s’agit d’un surnom qu’on rajoute aux prénoms d’Auguste, tout comme on ajoute au nom d’un général vainqueur un surnom formé sur le nom du peuple vaincu. Il est décerné au général si le territoire de Rome a été accru par la victoire. Le terme Augustus est à forte connotation religieuse. Avant d’être décerné à Octave, il n’est employé comme adjectif qu’à l’égard d’un dieu. Il signifie élevé, consacré.

À Nîmes, subsiste des vestiges de la Porte d’Auguste avec sa statue. Située à l’est de l’enceinte, la porte d’Auguste, autrefois appelée porte d’Arles (porta Arelatensis) est une construction monumentale bâtie en grand appareil qui marquait, en venant de Beaucaire, l’entrée de la voie Domitienne dans la ville. La ville etait alors dotée de nombreux monuments et entourée d’une enceinte de 6 km de long. Nîmes était alors, par sa superficie la 3ème ville des Gaules.

Antonin le PieuxAurelius-FuIvius-Antoninus-Pius, (nom latin d’Antonin le Pieux) (19 septembre 86 à Lanuvium, Latium – 7 mars 161) est un empereur romain, qui régna de 138 à 161. Par son père (Titus Aurelius Fulvus, consul en 89) et son grand-père (Titus Aurelius Fulvus, consul en 85), il est originaire de Nemausus. La ville lui a été reconnaissante pour tous les travaux d’embellisement qu’il fit entreprendre…Nîmes lui doit son titre de « Cité des Antonins ».

LE CHRISTIANISME…

Baudile a été martyr à Nîmes au IIIe siècle. Originaire d’Orléans, il décida d’évangéliser la région de Nîmes. Il y fut décapité pour avoir interrompu un sacrifice païen. Son culte se répandit très loin de Nîmes : de nombreuses localités portent son nom et plus de 400 églises lui sont consacrées en France, dont une, très importante, dans la cité où il perdit la vie.

Au début du V siècle (407-408), la ville eut à subir une invasion des Vandales qui se dirigeaient vers l’Italie….

Félix, Saint – Félix : natif de Bouillargues, est le premier évêque de Nîmes connu et fut une des premières victimes de la fureur des Vandales.

LA PÉRIODE MÉDIÉVALE

En 472, aux Vandales succédèrent les Wisigoths. Etant maîtres de la Narbonnaise ils entourèrent l’amphithéâtre romain (les arènes) d’un vaste fossé pour en faire une forteresse dans laquelle ils construisirent quelques maisons ; ils élevèrent du côté de la porte orientale deux tours carrées qui n’ont été démolies qu’en 1809. Cette nouvelle citadelle fut appelée Castrum Arenarum. Les Sarrazins s’étant emparés de la contrée en 737, Charles Martel, maire du palais, vint les assiéger et essaya de bruler le monument ; la couleur noire que l’on remarque du côté dû Nord provient, dit-on, de cette tentative. En 1100, la garde des Arènes fut confiée à des chevaliers qui formaient un ordre spécial ayant ses consuls particuliers et ses privilèges.

En 892, le comté de Nîmes passa dans la maison des comtes de Toulouse, puis aux Trencavels, vicomtes d’Albi, qui restèrent néanmoins soumis à la suzeraineté des comtes de Toulouse, avant de revenir en 1181 sous l’autorité directe des comtes de Toulouse.

Aton Bernard IV Trencavel : vicomte d’Albi et de Nîmes de 1074 à 1129. Bernard Aton V († 1159), vicomte d’Agde et de Nîmes. Les membres de la maison Trencavel furent à une époque parmi les seigneurs méridionaux les plus puissants après le Comte de Toulouse et le roi d’Aragon qui étaient leurs suzerains. À l’apogée de leur règne, ils détenaient les vicomtés d’Agde, Albi, Ambialet, Béziers, Carcassonne, Nîmes et du Razès.

LES GUERRES DE RELIGION

Nîmes reçut très favorablement les idées du calvinisme. Scindée en deux communautés, protestants etcatholiques se partagérent le pouvoir de façon pacifique mais le plus souvent après des violences exercées de part et d’autre. Ainsi, e 29 Septembre 1567, jour de la Saint-Michel, eut lieu la « michelade » au cours de laquelle 90 clercs catholiques furent assassinés par les protestants. La révocation de l’Édit de Nantes en octobre 1685 engendra à nouveau des persécutions à l’encontre des protestants. Les réformés ne pouvaient éduquer leurs enfants dans la religion calviniste, leurs inhumations étaient interdites dans les cimetières, leurs cultes encadrés et limités, et ils se voyaient refuser toute fonction publique. En 1702, suite à l’assassinat de l’abbé du Chayla à Pont-de-Monvert, commença la Guerre des Camisards.

Cavalier Jean de Ribaute : (mas Roux), né le 28 novembre 1681. Fils d’Antoine Cavalier et d’Elisabeth Granier. Goujat de ferme de son oncle LACOMBE de Vézenobres, puis mitron à Anduze. En 1701, repéré dans des assemblées, il part pour Genève. Il en revient en 1702, et après le meurtre de l’abbé du Chaila rejoint dans les Cévennes le groupe des insurgés avec quelques jeunes gens de la plaine ; il redescend en septembre, et de coup de mains en coups de mains, sa troupe s’équipe, s’aguerrit et s’agrandit. Seul ou en association avec Rolland, il dévaste les villages catholiques, brûle les églises, répand la terreur. Il n’hésite pas à attaquer les troupes royales, leur imposant parfois de cuisantes défaites comme celle du Devois de Martignargues en mars 1704. Peu après cependant, en avril 1704, sa troupe est durement défaite à Nages, ses « magasins » d’Euzet découverts et pillés. Il entame alors des négociations avec le maréchal de Villars, dépose les armes et part avec une poignée de fidèles. Il rejoint Genève et se met au service du duc de Savoie qui lui donne une charge de colonel. En 1706 il commande un régiment de l’armée anglo-portugaise composé en partie de camisards et de réfugiés (un de ses buts était de rejoindre les Cévennes en passant par la Catalogne), mais cette armée est défaite à Almansa, où il est grièvement blessé. En demi-solde, il fait la navette entre l’Angleterre et la Hollande jusqu’en 1710, et à partir de cette date vit en Irlande de la petite pension qu’il a obtenue. En 1735 il est promu général de brigade, puis en 1738 lieutenant-gouverneur de l’île de Jersey. Il meurt à Chelsea le 17 mai 1740 et est enterré le lendemain dans le cimetière de ce faubourg ouest de Londres.

Mazel Abraham (1677-1710), né le 5 septembre 1677 à Falguières près de Saint-Jean-du-Gard , prophète et combattant, est à la fois le premier et le dernier des camisards.Le 24 juillet 1702, Abraham Mazel, avec Pierre Séguier, dit « Esprit Séguier », et quelques autres, mène une expédition contre l’abbé du Chayla qui détenait prisonniers de jeunes inspirés, au Pont de Montvert. Le meurtre de l’abbé déclenche la guerre Le 14 octobre 1710 il est pris et abattu au Mas de Couteau près d’Uzès.

PRÉSENTATION PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE

Assas Nicolas-Louis d’Assas dit Louis d’Assas ou le Chevalier d’Assas : (né en 1733 au Vigan et mort dans la nuit du 15 au 16 octobre 1760 lors de la bataille de Kloster Kampen en Westphalie) est un officier français du XVIIIe siècle. La famille d’Assas doit son origine à la terre du même nom (Assas) près de Montpellier. Connue depuis le début du XIIIe siècle, elle a fait souche dans les Cévennes, principalement au Vigan. Les d’Assas avaient été des chefs de guerre importants pour le parti huguenot en Cévennes lors des guerres de religions. [ Le musée Cévenol conserve un ensemble de manuscrits du comte Louis d’Assas : 5 textes des pièces de la première moitié du 19e siècle, Legs du marquis de Lordat, arrière petit neveu du comte d’Assas, en 1963.

Bataille Henry :  dramaturge et poète français, né à Nîmes le 4 avril 1872 et mort   le 2 mars 1922. L’œuvre de Bataille, nostalgique, se veut une critique virulente des mœurs et de la morale figée des classes élevées de la France de l’avant-guerre. Louis Aragon fait d’Henry Bataille un des personnages de son roman Les Cloches de Bâle. Pour Aragon, le plus beau vers de la langue française, « J’ai marché sur la traîne immense de ta robe », est un vers d’Henry Bataille. Marcel Pagnol, dans son discours d’intronisation à l’Académie Française range H. Bataille dans les auteurs majeurs de son époque.

Bigot Antoine : né à Nîmes le 27 février 1825 et mort à Nîmes le 7 janvier 1897. Cabaretier protestant et républicain, publia des fables nîmoises en langue d’ oc inspirées de La Fontaine ou Florian. Dans les années 1850, il fait la connaissance de Jean Reboul, puis de Louis Roumieux avec lequel il se lance dans la littérature. En 1854, Frédéric Mistral et ses amis écrivains occitans provençaux fondent le Félibrige et invitent Antoine Bigot à les rejoindre. Il s’y refuse par goût d’indépendance et parce qu’il veut chanter sa ville de Nîmes dans son propre langage, son « impur patois qui s’éteint » : la langue la plus populaire de la ville. En 1861, il devient membre correspondant de l’Académie de Nîmes, puis membre à part entière en 1864. Le poète est representé, tenant des feuilles de papier et un crayon, sur une statue en marbre dans le Jardin de la Fontaine.

Carrière Jean  : né à Nîmes, le 6 août 1928 , décédé dans la nuit du 7 au 8 mai 2005 à Domessargues près de Nîme, est un écrivain français. D’origine cap-corsine par sa mère, Andrée Paoli, Jean Carrière fut un proche de Jean Giono (sur qui il écrira un essai) à Manosque, critique musical à Paris, chroniqueur littéraire à l’ORTF, il entame sa carrière d’écrivain avec son roman Retour à Uzès en 1967 (prix de l’Académie française). Il a publié une vingtaine d’ouvrages, principalement des romans. Lauréat du Prix Goncourt en 1972 pour L’Épervier de Maheux, publié par l’éditeur Jean-Jacques Pauvert, (2 millions d’exemplaires, traduction en 14 langues),

Chabaud Auguste : né à Nîmes, le 3 octobre 1882 . D’une famille nîmoise, appartient par son père à une famille d’industriels tanneurs, par sa mère à une famille de pasteurs protestants. Compagnon de Matisse et Derain au début du siècle, Auguste Chabaud fait partie des pionniers de la peinture moderne.

Par la suite, c’est en solitaire qu’il représente les paysages, les gestes de la vie quotidienne et la fameuse Montagnette qu’il immortalisera. Son style expressionniste-fauviste le diffère des autres peintres français de sa génération. 1955 : Auguste Chabaud décède dans son mas de Martin à Graveson.

Chamson André : né à Nîmes le 6 juin 1900 et mort à Paris le 9 novembre 1983, est archiviste, romancier et essayiste français. Ancien élève de l’École des chartes, archiviste paléographe (promotion 1924). Fondateur et directeur du journal « Vendredi ». Conservateur de musée avant guerre. Conservateur du Musée du Petit Palais après la Seconde Guerre Mondiale. Il est directeur des Archives de France de 1959 à 1971. Il est élu membre de l’Académie française le 17 mai 1956, par 18 voix — celles entre autres de Jules Romains, André Maurois et Georges Duhamel — au fauteuil d’Ernest Seillière. En 1958, il est élu mainteneur de l’Académie des Jeux floraux. Protestant, généreux et engagé, dans sa vie comme dans ses livres, il situe la plupart de ses récits dans le cadre des Cévennes, sa région natale (Roux le bandit, 1925 ; Les Hommes de la route, 1927 ; Le Crime des justes, 1928 ; La Neige et la Fleur, 1951 ; La Tour de Constance, 1970). Il a pris la parole sept fois dans les Assemblées du Désert (1935, 1954, 1958, 1967, 1972, 1975 et 1979), grand rassemblement protestant organisé chaque année le premier dimanche de septembre sur les terrains du Musée du Désert au Mas Soubeyran dans le Gard. Il a fait partie du comité de rédaction de la revue littéraire Europe lors de sa reparution en 1946. Le collège du Vigan porte son nom. Il est le père de la romancière Frédérique Hébrard.

Alphonse Daudet Daudet Alphonse : né à Nîmes (Gard) le 13 mai 1840 et mort à Paris le 16 décembre 1897, est un écrivain et auteur dramatique français. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise à Paris. Romancier, poète, conteur, auteur dramatique, on lui doit, notamment .Les Lettres de mon moulin, Le Petit Chose, Tartarin de Tarascon

Doumergue Gaston : Elu à 30 ans comme député de Nîmes à la suite du décès d’Emile Jamais puis réélu en 1910, il devient vite un pilier des ministères : Ministre des colonies, Vice-Président de la chambre, Ministre du commerce et de l’industrie et du travail, Ministre de l’instruction et des beaux-arts, Sénateur, Président du Conseil, Ministre des affaires étrangères, Président du Sénat. Il est finalement élu en juin 1924 Président de la République (1924-1931), et il est surnommé « Gastounet ». En 1934, après les émeutes de février, il est rappelé à la Présidence du Conseil, il y restera 9 mois. C’est au cours d’un de ses fréquents passages à Aigues-Vives que le Président décède dans sa maison familiale le 18 juin 1937.

Denis Ernest , né le 3 janvier 1849 à Nîmes, mort à Paris le 4 janvier 1921, est un historien français, spécialiste de l’Allemagne et de la Bohême. Il a joué un rôle important dans la fondation de l’État tchécoslovaque en 1918. Avec Louis Léger il peut être considéré comme le meilleur historien français du monde slave au début du xxe siècle.

Gide Gide Charles : (1845-1932), originaire d’Uzès, cet oncle d’André Gide est le théoricien du mouvement coopératif.

fanfonne guillerme Fanfonne Guillerme : (1895 –1989) Antoinette, dite Fanfonne, grandit entre Paris et la propriété camarguaise de ses grands parents à Aimargues, au lieu dit Praviel.

 

 

Esperandieu Henry Jacques : né à Saint-Hippolyte-de-Caton le 22 février 1829 et mort à Marseille le 11 novembre 1874, architecte, on lui doit, notamment, la conception et la rélisation du palais Longchamp à la fois château d’eau où arrive les eaux du canal de Marseille, musée des Beaux-Arts et muséum d’histoire naturelle. Un buste d’Espérandieu (sculpture d’André Allar) orne la Cour d’honneur du conservatoire de la musique de Nîmes.

Feuchères Adrien Victor de : (1785-1857), En 1835 il est général et chef de la subdivision de Nîmes qui regroupe les garnisons du Gard et de l’Ardèche. Veuf et héritier de la plus grande partie de la fortune de Sophie Dawes décédée en 1840 ,il refuse de percevoir pour lui-même un sou de cette fortune qu’il considère comme le salaire du vice. Il va la consacrer entièrement aux œuvres de bienfaisance et de charité pour Nîmes et sa région. Les œuvres de l’Évêché, celles du Consistoire Protestant, l’Hospice, l’Hôpital, sa paroisse (église Sainte-Perpétue devant l’Esplanade), les orphelinats de l’Armée, les victimes des inondations du Gard, les plus démunis … en sont les principaux bénéficiaires. On donna tout de suite son nom à la première grande avenue moderne de cette ville : celle qui relie la Gare à l’Esplanade et au Palais de Justice que l’on vient d’édifier, tous proches des Arènes. Le baron de Feuchères sera élu député orléaniste du Gard. Statufié de son vivant, ayant donné son nom à une célèbre avenue bourgeoise, moderne rivale de l’aristocratique Quai de la Fontaine, le baron pensait avoir rendu « sa pureté à l’or de la corruption ». On peut voir le buste, provenant de l’ hôpital Ruffi, du baron de Feuchères au musée du Vieux-Nîmes.

Florian Jean-Pierre ClarisFlorian Jean-Pierre Claris de : (1755-1794), Né dans les Cévennes, le 6 mars 1755. Officier de dragons, il était un des familiers du château de Sceaux et le protégé de Voltaire qui était allié de sa famille. Auteur dramatique, romancier, poète, fabuliste, il fut lauréat de l’Académie. Il y remplaça, le 6 mars 1788, le cardinal de Luynes et fut reçu le 14 mai 1788 par Michel-Jean Sedaine. Banni de Paris pendant la Révolution, il fut emprisonné sous la Terreur et relâché au 9 thermidor ; il mourut des souffrances endurées pendant sa détention, une année après, âgé de trente-neuf ans. Il a laissé des Fables, les meilleures après celles de La Fontaine, quelques pièces de théâtre et des pastorales, plus une traduction un peu trop libre de Cervantès. Mort le 12 septembre 1794.

Foulc Edmond, né à Nîmes le 14 décembre 1828 et mort en 1916, est un négociant, manufacturier et collectionneur d’art français. Il a laissé son nom à la rue Cité Foulc où se trouve le musée des Beaux-Arts, il a légué une partie de ses œuvres à la Ville, dont l’une des plus prestigieuse est la Vierge à l’Enfant et deux chérubins, dite Madone Foulc, d’Andrea Della Robbia, céramiste florentin du XVe siècle. Son derniers leg à la Ville fut une collection d’armes anciennes comportant quatorze pièces. Les autres œuvres qui proviennent de la collection Foulc ont été léguées antérieurement à la ville de Nîmes, le donateur souhaitant rester anonyme.

Edmond Foulc est le frère aîné de Denys Foulc, donateur de la sphère du pendule de Foucault au Conservatoire national des arts et métiers à Paris.

Hébrard Frédérique : romancière française, née le 7 juin 1927 à Nîmes. C’est la fille de l’académicien André Chamson, la femme du comédien Louis Velle.

Jamais Emile : homme politique né à Aigues-Vives en 1856, mort dès 1893 à l’âge de 36 ans. Il effectue ses études au lycée de garçons de Nîmes, puis à la faculté de droit de Paris, dont il fut le lauréat en droit romain et droit civil. Lauréat du Concours Général des facultés de droit de France, il est reçu docteur en 1881. Il montre un fort engouement pour le vie publique : secrétaire de la conférence des avocats de Paris, il s’engage après en politique et devient député républicain du Gard en 1885 (mandat renouvelé jusqu’en 1893, avec 94,8 % des voix ). Nommé à la commission du budget, il devient en 1892 sous-secrétaire d’État aux Colonies du gouvernement Émile Loubet. Il démissionne de ce poste l’année suivante, jugeant les institutions insuffisamment révolutionnaires.

Lamour Philippe : (1903-1992), originaire du Nord, avocat, journaliste et écrivain. Devenu exploitant agricole à Bellegarde, au début des années 40. Artisan de l’amélioration qualitative des vins du Languedoc, il fonde la Compagnie du Bas-Rhône et permet l’irrigation d’une partie de la région grâce au canal qui porte son nom.

Margueritte Long Long Marguerite : Nîmes, 13 novembre 1874 ; Paris, 13 février 1966 . Professeur de piano au Conservatoire de Paris.

 Leprince-Ringuet Louis Leprince-Ringuet Louis : (1901-2000), Physicien né à Alès, spécialiste des rayons cosmiques. Enseignant au Collège de France et membre de l’Académie française.

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